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Manque de transparence sur l'origine des aliments transformés : l'alerte de l'UFC-Que Choisir
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Manque de transparence sur l'origine des aliments transformés : l'alerte de l'UFC-Que Choisir

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UFC-Que choisir dénonce le manque de transparence sur l’origine des aliments transformés

L’association UFC-Que choisir a mené une enquête sur 243 aliments transformés de grandes marques, tels que conserves, plats préparés, salades, sandwichs, jambon et charcuteries. Les résultats ont révélé que 47% des produits ne mentionnent pas du tout leur origine, tandis que 22% indiquent une origine vague comme “UE ou non UE”.

Opacité sur l’origine des ingrédients selon l’UFC-Que choisir

Selon l’UFC-Que choisir, plus des deux tiers des ingrédients des aliments transformés, tels que les sandwichs ou les raviolis en boîte, manquent d’informations sur leur origine. L’enquête de l’association met en lumière le manque de transparence, en particulier pour les céréales et les légumes qui ne font jamais l’objet d’une obligation d’étiquetage. En effet, 84% des produits étudiés ne précisent pas l’origine de ces ingrédients, suivis de la volaille (64%), le porc (38%) et le bœuf (32%).

Politiques d’approvisionnement à revoir pour plus de transparence

L’UFC-Que choisir souligne que le manque de transparence n’est pas dû à une variabilité des provenances d’ingrédients, mais à des politiques d’approvisionnement propres à chaque marque. Ainsi, certaines marques comme Marie sont capables de préciser l’origine pour plus de 8 ingrédients sur 10 pour les plats préparés, tandis que d’autres comme Fleury Michon le font pour moins de 20% des ingrédients. L’association appelle à rendre obligatoire un indicateur d’origine pour garantir une plus grande transparence pour les consommateurs.

Le gouvernement prévoit de créer un indicateur d’origine des produits alimentaires

Le gouvernement a récemment dévoilé son projet de mettre en place un nouvel indicateur d’origine des produits alimentaires, baptisé “Origine-Info”. Ce dispositif devra respecter un cahier des charges qui sera établi d’ici au 1er mai.

Un affichage basé sur le volontariat

L’indicateur “Origine-Info” sera basé sur le volontariat des producteurs et des distributeurs. Cette initiative vise à se conformer au droit européen tout en fournissant aux consommateurs des informations claires sur la provenance des produits alimentaires.

L’UFC-Que choisir, tout en saluant cette démarche, souligne que cet affichage volontaire pourrait manquer de portée. L’association estime que la réglementation européenne sur l’étiquetage des aliments permettrait de rendre obligatoire la mention de l’origine des produits. De plus, elle plaide pour que cette indication concerne également la restauration hors domicile, notamment les grandes chaînes de restauration.