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Les responsables de « Quotidien » : pourquoi ils ne veulent pas inviter le RN
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Les responsables de « Quotidien » : pourquoi ils ne veulent pas inviter le RN

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Les responsables de « Quotidien » défendent le choix de ne pas inviter des membres du RN

Lors d’une audition devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, les responsables de l’émission “Quotidien” ont justifié le fait de ne pas inviter de membres du Rassemblement national (RN) en plateau. Ils ont expliqué que malgré cette absence, le pluralisme était selon eux, “parfaitement respecté”.

Une décision collective

Le producteur Laurent Bon et l’animateur Yann Barthès ont expliqué que ne pas inviter de responsable du RN était une “décision collective”. Selon eux, cela est lié à la manière dont les journalistes de l’émission sont traités par le parti d’extrême droite. Ils ont notamment évoqué le fait que le RN boycotte, discrédite et agresse les équipes de “Quotidien” depuis plusieurs années. Yann Barthès a également reproché au RN d’interdire l’accès de ses journalistes à leurs meetings, les exposant à des “violences sur le terrain”.

Respect des règles d’équilibre

Les responsables de “Quotidien” ont affirmé devant les députés que malgré le choix de ne pas inviter de membres du RN en plateau, les règles d’équilibre du temps de parole étaient respectées. Ils ont ainsi défendu le traitement médiatique de l’émission vis-à-vis du parti politique, arguant que le pluralisme était préservé malgré cette absence.

Audition de l’équipe de “Quotidien” par la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale

L’équipe de l’émission “Quotidien” a été auditionnée par la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale.

Réponse aux critiques du Rassemblement National

Cette audition faisait suite à une demande du Rassemblement National, qui déplore de ne pas être invité dans l’émission. Le président de la commission a accepté cette demande, permettant au RN d’exprimer ses préoccupations.

Contrôle du temps de parole et équilibre des opinions

Les responsables de TF1, groupe auquel appartient TMC, ont souligné que toutes les sensibilités politiques s’expriment dans l’émission et que le cadre légal de l’équilibre des temps de parole est parfaitement respecté. Le contrôle du temps de parole est assuré par l’Arcom, régulateur de la communication audiovisuelle et numérique. Malgré cela, des voix, comme celle du député RN Thomas Ménagé, accusent “Quotidien” d’exclure une partie du spectre politique en refusant certaines interventions en direct.