Photo non contractuelle
Affaire du voile au lycée Ravel : plainte classée sans suite et menaces en ligne
Articles similaires

Affaire du voile au lycée Ravel : plainte classée sans suite et menaces en ligne

 2 minutes

Plainte de l’étudiante du lycée Ravel classée sans suite

La plainte déposée par une élève de BTS du lycée Maurice-Ravel à Paris (20e arrondissement) contre le proviseur de l’établissement a été classée sans suite.

Contexte de l’affaire

Le 28 février 2024, le proviseur avait demandé à trois élèves de retirer leur voile au sein de l’enceinte du lycée. L’une des étudiantes, majeure et scolarisée en BTS, a refusé d’obtempérer, ce qui a conduit à une altercation.

Raisons du classement sans suite

La plainte pour violences n’ayant pas entraîné d’incapacité de travail a été classée sans suite par le parquet de Paris, car l’infraction n’était pas suffisamment caractérisée. Parallèlement, une enquête pour cyberharcèlement a été ouverte dans le cadre de cette affaire.

Menaces de mort en ligne contre le proviseur de la cité scolaire Maurice-Ravel

Mercredi matin, le premier ministre reçoit le proviseur

Mercredi matin, le premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé qu’il allait recevoir le proviseur de la cité scolaire Maurice-Ravel, en compagnie de la ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse, Nicole Belloubet. Cette décision intervient après que le chef d’établissement ait annoncé la veille son départ pour “des raisons de sécurité”.

Lutte contre la haine en ligne et auteur identifié

Le pôle national de lutte contre la haine en ligne s’est saisi des menaces de mort proférées à l’encontre du proviseur en ligne. Un auteur identifié a été déféré en comparution immédiate le 12 mars 2024, mais l’audience a été renvoyée au 23 avril.

Rectorat évoque des “convenances personnelles” pour le départ anticipé du proviseur

Le rectorat a évoqué des “convenances personnelles” et un “départ anticipé” en retraite pour le proviseur de la cité scolaire Maurice-Ravel au vu des événements récents. Cette situation soulève des questions sur la sécurité des personnels de l’éducation nationale et des établissements scolaires.