Le classement de l'enquête visant Pierre Joxe : retour sur une affaire de harcèlement et agression sexuels

Classement de l’enquête visant Pierre Joxe pour agression et harcèlement sexuels

L’ancien ministre Pierre Joxe blanchi suite à une enquête pour agression et harcèlement sexuels

L’enquête ouverte en 2019 visant l’ancien ministre Pierre Joxe pour agression et harcèlement sexuels, suite à la plainte d’une ancienne employée à domicile, a été classée sans suite en 2022. Le parquet de Paris a annoncé que les investigations menées n’ont pas permis de caractériser d’infraction suffisante.

Réactions suite au classement de l’affaire

L’avocat de Pierre Joxe s’est réjoui de la décision de classement, soulignant que son client, âgé de 89 ans, avait été fortement affecté par ces accusations. Cette décision intervient peu de temps après que l’ancienne employée à domicile a déposé plainte, juste avant le procès en diffamation intenté par Pierre Joxe contre Ariane Fornia, fille de l’ancien ministre Eric Besson.

Contexte de l’enquête et réactions des parties concernées

La plainte déposée contre Pierre Joxe faisait suite à des accusations d’agression et de harcèlement sexuels datant de 2018. Malgré l’ouverture de l’enquête, les investigations n’ont pas permis de prouver ces accusations, conduisant ainsi au classement de l’affaire en juillet 2022.

Affaire Pierre Joxe : la cour de cassation rejette le pourvoi

La cour de cassation a rejeté le 11 mai 2022 le pourvoi de Pierre Joxe, ancien ministre, dans l’affaire l’opposant à l’écrivaine Mme Fornia.

Une décision en faveur de la liberté d’expression

La cour d’appel de Paris avait en effet estimé en avril 2021 que les dénonciations de l’écrivaine à l’encontre de Pierre Joxe relevaient de la liberté d’expression. Les propos litigieux faisaient écho à un débat d’intérêt général suite à l’affaire Weinstein, selon la cour d’appel.

Fin d’un long combat judiciaire

Cette décision met fin à un long combat judiciaire, démarré en janvier 2020 lorsque Mme Fornia avait été condamnée pour diffamation par le tribunal correctionnel de Paris. Pierre Joxe avait alors demandé des excuses écrites et publiques, demande à laquelle l’écrivaine avait refusé de se plier.