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Une enquête ouverte après la plainte du Canard enchaîné: des accusations de perquisition numérique illégale et d'accès frauduleux à des données confidentielles

Une enquête ouverte après la plainte du Canard enchaîné: des accusations de perquisition numérique illégale et d'accès frauduleux à des données confidentielles

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Enquête ouverte après la plainte du Canard enchaîné

Le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête suite à la plainte déposée par Le Canard enchaîné pour perquisition numérique illégale. L’hebdomadaire satirique accuse les enquêteurs de la brigade financière de la police judiciaire de Paris de s’être connectés à son réseau Wi-Fi privé sans autorisation dans le cadre d’une investigation concernant des soupçons d’emploi fictif au sein du titre de presse.

Mise en cause des enquêteurs

Les accusations reposent sur un procès-verbal daté du 22 juillet 2022 de la brigade financière de la police judiciaire parisienne, révélé par l’Agence France-Presse. Ce document mentionne qu’un enquêteur aurait consulté un lien numérique fourni par un journaliste du Canard enchaîné, permettant l’accès à la page de garde du système de documentation numérique du journal. Le parquet a confié l’enquête à l’inspection générale de la police nationale (IGPN) afin de vérifier les éventuelles infractions commises par les autorités publiques.

Réactions et suites de l’affaire

L’avocat du Canard enchaîné, Didier Leick, s’est félicité de l’ouverture de l’enquête par le parquet de Paris. En réaction à ces événements, l’hebdomadaire satirique a déposé plainte pour violation de données et faux en écriture publique. Cette affaire fait suite à une plainte déposée par le journaliste Christophe Nobili en 2022, concernant des soupçons d’emploi fictif au sein du Canard enchaîné. La direction du journal conteste cependant fermement ces allégations.

Deux anciens patrons de l’hebdomadaire accusés d’accès frauduleux à des données confidentielles

La direction de l’hebdomadaire a porté plainte contre deux anciens patrons, accusés d’avoir accédé de manière frauduleuse à des données confidentielles en utilisant un VPN. Les faits remontent à plus d’un an, au moment où les accusés n’étaient plus en poste.

Accusations de graves violations des règles de confidentialité

Selon les dirigeants du journal, les accusés ont pris le contrôle à distance du réseau Wi-Fi interne de l’hebdomadaire, ce qui leur a permis d’accéder à des données confidentielles. Ces actions sont qualifiées de « particulièrement graves » et ont été dénoncées comme une atteinte aux principes fondamentaux de l’État de droit.

L’hebdomadaire satirique dénonce une intrusion inacceptable

L’hebdomadaire concerné a vivement réagi à ces accusations, déplorant une intrusion inacceptable dans son réseau privé. Aucune autorisation de perquisition numérique n’ayant été obtenue, la légalité des actions des accusés est remise en question. Le procès est prévu pour le mois d’octobre et promet d’être hautement médiatisé.