Attentat au Crocus City Hall : un bilan alarmant et des accusations controversées
2 minutesUn nouveau bilan alarmant
Le bilan de l’attaque meurtrière survenue au Crocus City Hall près de Moscou la semaine dernière s’élève désormais à 143 morts, d’après les autorités russes. Il s’agit de l’attentat le plus meurtrier revendiqué par le groupe djihadiste Etat islamique (EI) sur le sol européen.
Nombreux blessés toujours hospitalisés
Mercredi, 80 blessés, dont 6 enfants, étaient toujours hospitalisés en raison des séquelles de l’attaque. Le ministre de la santé russe, Mikhaïl Mourachko, a confirmé cette information et précisé que 205 personnes avaient reçu des soins ambulatoires ne nécessitant pas d’hospitalisation. La vice-première ministre russe, Tatiana Golikova, a souligné que de nombreuses victimes en état de choc n’avaient pas immédiatement consulté des médecins après l’attentat.
Retour sur l’attaque au Crocus City Hall
L’attaque s’est déroulée vendredi dernier au Crocus City Hall, une salle de concert près de Moscou. Des individus armés ont ouvert le feu avant de mettre le feu à la salle, déclenchant ainsi une tragédie qui a coûté la vie à 143 personnes.
Arrestation de plusieurs suspects après une attaque revendiquée par l’EI
Quatre assaillants présumés ont été appréhendés, ainsi que plusieurs suspects accusés de les avoir aidés. L’attaque a été rapidement revendiquée par le groupe Etat islamique.
Accusations et controverses
Les autorités russes persistent à établir un lien entre l’attaque et l’Ukraine ainsi que ses alliés occidentaux, malgré l’absence de preuves. Kiev a formellement rejeté ces accusations. Le président russe, Vladimir Poutine, a finalement admis que les assaillants étaient des “islamistes radicaux”, tout en continuant à pointer du doigt l’Ukraine.
Il a déclaré que les suspects avaient l’intention de fuir “en Ukraine”. Cependant, la frontière entre ces deux pays, en conflit depuis deux ans, est réputée difficile à franchir.