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Révolution du temps de travail : une semaine en quatre jours pour les fonctionnaires

Révolution du temps de travail : une semaine en quatre jours pour les fonctionnaires

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Expérimentation de la semaine en quatre jours

Une expérimentation visant à mettre en place une semaine de quatre jours dans les ministères sera lancée au printemps et durera au moins un an. Cette initiative, annoncée par le Premier ministre Gabriel Attal en janvier, a pour objectif d’évaluer les impacts de cette modulation du temps de travail sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

Bilan à l’été 2025

Un premier bilan de cette expérimentation sera dressé à l’été 2025 afin de préparer sa pérennisation ou son extension. Il est souligné que l’expérimentation se fera à effectifs constants, sans réduction du temps de travail légal de 1 607 heures par an selon la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP).

Mise en place de l’expérimentation

L’expérimentation se déroulera aussi bien à Paris qu’en dehors de la capitale dans les services déconcentrés des ministères. Les opérateurs de l’État pourront être associés à cette démarche si cela est jugé pertinent. Chaque chef de service aura la responsabilité de déterminer la pertinence de mener ou non cette expérimentation.

La DGAFP fixe le calendrier de l’expérimentation sur la modulation du temps de travail

La Direction Générale de l’Administration et de la Fonction Publique (DGAFP) prévoit d’arrêter la liste des services prêts à tester la modulation du temps de travail en avril ou en mai. Les premières expérimentations devraient démarrer « au plus tard en septembre 2024 pour une durée d’un an au moins », selon une note officielle.

Trois modèles de temps de travail à expérimenter

Les administrations auront la possibilité de tester la semaine en quatre jours, la semaine en quatre jours et demi ou l’alternance de semaines de quatre et cinq jours. L’expérimentation se fera sur la base du volontariat, tout en excluant les fonctionnaires qui ont des obligations réglementaires de service ou des cycles horaires différents de la semaine de cinq jours traditionnelle, tels que les enseignants.

Objectif de l’expérimentation et impact sur les agents

L’objectif principal de cette expérimentation est d’évaluer en quoi ce dispositif permettrait de faire bénéficier le plus grand nombre possible d’agents, en particulier ceux qui n’ont pas accès au télétravail, d’une diminution des jours travaillés avec présence sur site. Dans les services publics accueillant des usagers, les plages d’ouverture pourraient être étendues en raison de la présence des agents sur une amplitude horaire quotidienne élargie, selon la DGAFP.