Attentat près de Moscou : Un huitième suspect placé en détention provisoire
2 minutesAttentat près de Moscou : Un huitième suspect en détention provisoire
Un huitième suspect a été placé en détention provisoire mardi dans le cadre de l’attentat terroriste perpétré près de Moscou vendredi soir. Ce nouveau suspect a été présenté devant un tribunal de la capitale russe qui a décidé de le maintenir en détention.
Arrestation des assaillants présumés
Les quatre premiers assaillants présumés ont été arrêtés samedi et ont été placés en détention provisoire dimanche après avoir comparu devant un tribunal de Moscou. Ils font face à des accusations de “terrorisme” et risquent la prison à perpétuité. Leur détention a été prolongée jusqu’au 22 mai en attendant leur procès. Deux des accusés ont plaidé coupables, dont l’un a avoué sa pleine responsabilité.
Trois autres suspects ont également été arrêtés lundi, parmi lesquels un père et deux de ses fils, dont l’un a la nationalité russe malgré des origines tadjikes.
Revendication et accusations
L’attaque, qui a causé la mort d’au moins 139 personnes, a été qualifiée par le Kremlin d’acte perpétré par des “islamistes radicaux”. Le président russe Vladimir Poutine a tenu l’EI-Khorassan responsable de cette attaque, mais a également évoqué une piste ukrainienne rejetée par Kiev et les Occidentaux. Il a affirmé que les auteurs de cet attentat étaient des “islamistes radicaux” luttant contre une idéologie séculaire au sein du monde islamique.
Tensions entre la Russie et l’Ukraine : les accusations de Poutine
Le dirigeant russe Vladimir Poutine a récemment accusé l’Ukraine d’être liée à des terroristes, affirmant que ces derniers cherchaient à se rendre dans le pays voisin. Il a également dénoncé le régime néonazi de Kiev, suggérant que l’offensive russe en Ukraine visait à renverser ce régime.
Réactions et accusations entre la Russie et l’Ukraine
En réaction aux propos de Poutine, le chef de l’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky a qualifié le dirigeant russe de “créature malade et cynique”. De son côté, le Kremlin a répliqué en qualifiant Zelensky de “juif un peu spécial” avec des sympathies nationalistes.
Enquête en cours : Pas de déclarations officielles
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a refusé de fournir plus de détails sur les accusations portées par Poutine. Il a souligné que des informations seraient communiquées en temps voulu, mais qu’aucune déclaration ne pouvait être faite tant que l’enquête était en cours.