Nouvelles sanctions contre des hackeurs chinois pour piratage de données sensibles
2 minutesDe nouvelles sanctions contre des hackeurs chinois présumés
Les gouvernements américain et britannique ont révélé des sanctions contre des hackeurs chinois, accusés d’attaques de piratage contre des entreprises et des députés des deux pays. Cette action vise à punir les responsables présumés du vol de données personnelles révélé en 2022, qui a touché la commission électorale britannique.
Impact limité du vol de données
La commission électorale britannique a affirmé que le vol de données n’avait eu aucun impact sur les élections ou l’inscription sur les listes électorales. Malgré le vol de noms et d’adresses de millions d’électeurs britanniques, la majeure partie de ces informations étaient déjà publiques. Le ministère des affaires étrangères britannique a souligné l’inefficacité de cette tentative de piratage sur le processus électoral.
Opérations de reconnaissance de la part de la Chine
En plus du vol de données, le gouvernement britannique accuse la Chine d’avoir mené des opérations de reconnaissance en 2021, ciblant les boîtes e-mail de quatre députés critiques envers le pays. Ces activités préliminaires étaient des préparatifs potentiels pour des attaques de piratage ultérieures. Malgré la détection des repérages, les boîtes e-mail des députés n’ont pas été piratées selon le gouvernement.
Le département du Trésor américain annonce des sanctions contre une société chinoise suspectée de piratage
Le département du Trésor américain a déclaré avoir placé sous son régime de sanctions la société Wuhan Xiaoruizhi Science and Technology Company Ltd. Il accuse cette entreprise d’être une façade du ministère de la sécurité d’Etat chinois. Washington soupçonne deux salariés de l’entreprise, Zhao Guangzong et Ni Gaobin, d’être directement impliqués dans des tentatives de piratage contre des entreprises américaines de secteurs sensibles, sans fournir de détails sur les sociétés visées.
La Chine réagit en rejetant les accusations de piratage
Le ministère des affaires étrangères chinois a réagi aux nouvelles sanctions en qualifiant celles-ci de “calomnies” et de “fausses informations”. Ces mesures interviennent suite à une fuite de données sans précédent fin février, provenant d’une entreprise de cybersécurité chinoise travaillant pour certains services de l’Etat chinois. Cette fuite avait révélé certaines opérations d’espionnage confiées en Chine au secteur privé. Les documents divulgués indiquaient notamment que la société I-Soon avait piraté des comptes e-mail appartenant à des élus ou à des enseignants, y compris en France.