Procès ordonné pour l'attaque au hachoir visant « Charlie Hebdo » : les détails et les conséquences révélés
2 minutesProcès ordonné pour l’attaque au hachoir visant « Charlie Hebdo »
Un procès aux assises a été ordonné pour l’assaillant et cinq autres hommes impliqués dans l’attaque au hachoir devant les anciens locaux de Charlie Hebdo en septembre 2020. Trois des accusés étant mineurs au moment des faits, le procès se tiendra devant la cour d’assises des mineurs spécialement composée pour l’occasion.
Détails sur les accusés et les charges retenues
L’assaillant, Zaheer Mahmoud, un Pakistanais de 29 ans arrivé en France en 2018, sera jugé pour tentatives d’assassinats terroristes. Les cinq autres hommes seront jugés pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. L’attaque rue Nicolas-Appert, dans le 11e arrondissement de Paris, avait grièvement blessé deux employés actuels et passés de l’agence de presse Premières Lignes.
Conclusion du dossier et non-lieu prononcé
Un non-lieu a été prononcé pour un septième homme, présenté par l’assaillant comme son “commanditaire”. Les juges d’instruction antiterroristes ont ordonné ce procès important devant la cour d’assises des mineurs, soulignant ainsi la gravité des actes commis lors de cette attaque terroriste.
Un homme armé blesse deux personnes près des anciens locaux de Charlie Hebdo
Peu avant midi le 25 septembre 2020, Zaheer Mahmoud s’est rendu rue Nicolas-Appert armé d’un hachoir, blessant deux personnes devant l’immeuble. L’assaillant ignorait que Charlie Hebdo avait quitté les lieux après l’attentat de 2015.
Motivations de l’assaillant
Lors d’un interrogatoire par le juge d’instruction en décembre 2020, Zaheer Mahmoud a avoué avoir été « choqué » par la republication des caricatures du prophète Mahomet par Charlie Hebdo, à l’occasion de l’ouverture du procès des attentats de janvier 2015 en septembre 2020. Cette republication avait provoqué des manifestations dans plusieurs pays musulmans, dont le Pakistan, son pays d’origine.
Réactions et conséquences
Cet acte a suscité de vives réactions et a relancé le débat sur la liberté d’expression et la religion. Les événements tragiques du 25 septembre 2020 ont rappelé les tensions persistantes autour de la question des caricatures religieuses et de la violence qui peut en découler.