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Présidentielle au Sénégal : tensions politiques et enjeux économiques à l'approche du scrutin

Présidentielle au Sénégal : tensions politiques et enjeux économiques à l'approche du scrutin

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Situation politique tendue avant l’élection présidentielle

Dimanche, les électeurs départageront Amadou Ba, le candidat du pouvoir, ancien premier ministre libéral, et Bassirou Diomaye Faye, le dauphin de l’opposant Ousmane Sonko, souverainiste et partisan d’une « rupture »

Les Sénégalais se préparent à une élection présidentielle historique, marquée par une polarisation politique sans précédent. D’un côté, Amadou Ba, candidat de la coalition au pouvoir, incarne la continuité. De l’autre, Bassirou Diomaye Faye, soutenu par l’opposition souverainiste, prône une rupture franche avec le passé.

Les enjeux de la campagne électorale

Le Pastef, parti de Bassirou Diomaye Faye, met en avant des thèmes tels que la réforme de la gouvernance et la remise en question du franc CFA, séduisant une partie de la jeunesse et de l’élite urbaine. Tandis que l’opposition promet de renégocier les accords liés à l’exploitation des hydrocarbures pour lutter contre l’inflation et le chômage massifs.

Un scrutin au cœur de préoccupations économiques

L’économie sénégalaise est au centre des débats, notamment en raison de l’exploitation imminente des gisements d’hydrocarbures. Les promesses de renégociation des contrats inquiètent certains milieux économiques, tandis que le FMI a approuvé un financement pour atténuer le déficit budgétaire. Le pays se prépare à un choix crucial qui déterminera sa direction pour les années à venir.

Tensions économiques et diplomatiques au Sénégal

Des tensions économiques et diplomatiques agitent actuellement le pays, alors que le gouvernement est confronté à des décisions importantes pour l’avenir de l’économie nationale et des relations internationales.

Débats sur les partenariats économiques et diplomatiques

L’ex-Pastef, allié de la coalition Diomaye président, met en garde contre les effets négatifs des programmes d’ajustement structurels et plaide en faveur de financements alternatifs pour réduire le déficit. De leur côté, les partisans de la continuité avec la France s’opposent à une rupture au profit de la Russie, mettant en avant les liens historiques entre les deux pays.

L’avenir de la Cedeao et du franc CFA en question

Parallèlement, l’ex-Pastef remet en question la pertinence de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et propose une sortie du franc CFA, suscitant des débats sur l’avenir de l’institution sous-régionale. Alors que le pays doit prendre des décisions cruciales pour son avenir, la question de la direction à suivre reste en suspens.