La France organise des vols spéciaux pour évacuer ses ressortissants vulnérables en Haïti
2 minutesLa France organise des vols spéciaux pour évacuer ses ressortissants vulnérables en Haïti
La France a pris la décision d’affréter des vols spéciaux pour permettre à ses ressortissants les plus vulnérables de quitter Haïti, face à la montée de la violence des gangs dans la capitale. Ces vols, organisés par le ministère des armées, débuteront ce dimanche 24 mars.
Des liaisons aériennes commerciales interrompues avec Port-au-Prince
Actuellement, les liaisons aériennes commerciales avec Port-au-Prince sont interrompues, ce qui rend difficile l’évacuation des ressortissants français présents sur place. Malgré les conditions dégradées, l’ambassade de France à Port-au-Prince reste ouverte et continue ses activités pour soutenir la communauté française dans le pays.
Une mobilisation totale en soutien à la communauté française en Haïti
Le ministère des affaires étrangères français a souligné que l’ambassade de France demeure entièrement mobilisée pour apporter son soutien à la communauté française en Haïti, en dépit des difficultés rencontrées. Cette initiative vise à assurer la sécurité et le rapatriement des ressortissants français les plus exposés aux violences actuelles dans le pays.
Situation des ressortissants français en Haïti
Selon les chiffres du Quai d’Orsay, quelque 1 100 Français, dont de nombreux binationaux, résident en Haïti. Le ministère invite ces ressortissants à se signaler à l’ambassade de France à Port-au-Prince au +509 29 99 90 90 s’ils ne l’ont pas encore fait, bien que le nombre exact de personnes concernées reste à déterminer.
Haïti face à une recrudescence de violences
Haïti, déjà confronté à une grave crise politique et sécuritaire, est actuellement en proie à un regain de violences depuis le début du mois de mars. Plusieurs gangs se sont réunis pour attaquer des sites stratégiques de Port-au-Prince, exprimant leur intention de renverser le Premier ministre, Ariel Henry.
En attente de formation d’autorités de transition
Le Premier ministre Ariel Henry a accepté de démissionner le 11 mars. Des négociations sont en cours pour former des autorités de transition. En attendant, les gangs armés intensifient leurs attaques dans la capitale, où ils exercent déjà un contrôle sur environ 80 % du territoire.