La France Insoumise condamnée par la justice pour sa campagne controversée mettant en avant une journaliste
2 minutesLa justice ordonne le retrait des visuels de la campagne de La France insoumise mettant en avant une journaliste
Le tribunal judiciaire de Paris a tranché : La France insoumise a été sommée de retirer les visuels de sa campagne mettant en avant une éditorialiste de France Télévisions soupçonnée d’avoir des opinions contraires au parti. En outre, le mouvement politique a été condamné à verser 500 euros de dommages-intérêts à la journaliste pour préjudice moral.
Une réparation pour atteinte au droit à l’image
La décision de retirer les visuels de la campagne de La France insoumise fait suite à une plainte déposée par la journaliste se sentant atteinte dans son droit à l’image. La somme de 500 euros allouée en dommages-intérêts sera reversée aux Restos du Cœur, selon des informations provenant de l’entourage de la plaignante.
La condamnation et les réactions
La patronne du groupe audiovisuel public, Delphine Ernotte Cunci, avait déjà exprimé son indignation face aux attaques politiques contre les journalistes. La condamnation de La France insoumise est un signal fort envoyé quant au respect de l’éthique journalistique et du droit à l’image des professionnels des médias.
La Société des Journalistes de France Télévisions critique une campagne de La France Insoumise
La Société des Journalistes (SDJ) de France Télévisions a vivement critiqué la campagne de La France Insoumise sur les réseaux sociaux à l’approche des élections européennes du 9 juin.
La France Insoumise se défend d’une attaque personnelle
Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, a répondu aux accusations en assurant qu’il n’y avait aucune attaque personnelle dans cette campagne. Il a expliqué que l’objectif était simplement de sensibiliser les Français à l’inscription sur les listes électorales, mettant en scène diverses personnalités telles que Pascal Praud.
LFI cible les “riches”, “racistes” et “golfeurs” dans sa campagne
LFI a également ciblé d’autres catégories de la population telles que les “riches”, “racistes” et “golfeurs” dans une campagne d’affichage dans la rue. Ces critiques ont été formulées sans photos, dans le cadre d’une démarche plus large de sensibilisation à l’inscription sur les listes électorales.