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Scandale de maltraitance animale : le procès de l'élevage porcin de l'Yonne fait trembler l'opinion publique
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Scandale de maltraitance animale : le procès de l'élevage porcin de l'Yonne fait trembler l'opinion publique

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Procès pour maltraitance animale dans un élevage porcin de l’Yonne

Le jeudi 21 mars, le tribunal d’Auxerre a été le théâtre du procès de l’élevage porcin des Tremblats II, situé à Annay-sur-Serein dans l’Yonne. Un ancien salarié de l’élevage, Grégory Boutron, âgé de 39 ans, a accusé l’établissement de maltraitance envers les animaux, soutenu par l’association de défense des animaux L214.

Des actes de cruauté dénoncés

Grégory Boutron a témoigné devant le tribunal des actes de maltraitance auxquels il affirme avoir assisté lorsqu’il travaillait dans l’élevage porcin des Tremblats II entre 2019 et 2022. Il a dénoncé des pratiques telles que la castration et le coupage des queues à vif, ainsi que l’agonie d’une truie assommée à coups de masse. Malgré avoir alerté ses supérieurs, il affirme que rien n’a été fait, ce qui l’a poussé à filmer les atrocités.

Réactions et positions divergentes

La diffusion de la vidéo de la truie agonisante a suscité l’émoi du public, et a conduit à des inspections de l’élevage. Bien que des “non-conformités” aient été notées, l’avocat de l’exploitation les qualifie de “mineures”, assurant que les autorités compétentes n’ont pas jugé nécessaire de poursuivre. De son côté, Dominique Hervet, ancien responsable des truies gestantes dans l’élevage, déclare que les pratiques critiquées, telles que le “claquage” des porcelets, étaient justifiées pour les animaux dont la mort était inévitable.

Des pratiques controversées dans un élevage porcin

Lors d’un procès récent, des pratiques controversées ont été révélées dans un élevage porcin. Les employés ont avoué avoir eu recours à des méthodes brutales pour manipuler les animaux, suscitant l’indignation.

Une mise à mort choquante

Malgré l’interdiction de certaines pratiques depuis janvier 2022, un employé a admis ne pas avoir achevé une truie agonisante correctement. Cette révélation a choqué le procureur de la République et l’association L214 qui dénoncent une situation inacceptable.

Les réquisitions du procureur et le jugement à venir

Face à ces accusations, le procureur a requis une amende contre un responsable, tout en plaidant pour la relaxe des autres prévenus. Le jugement final sera rendu le 11 avril prochain, laissant planer le doute sur l’avenir des responsables de cet élevage.