Le camp de migrants de Cavani à Mayotte entièrement démantelé : vers l'apaisement des tensions
2 minutesFin du démantèlement du camp de migrants de Cavani à Mayotte
Le démantèlement complet du camp de migrants du stade de Cavani à Mayotte a été annoncé par la préfecture et la ministre déléguée aux Outre-mer, Marie Guévenoux. Il aura pris deux mois pour évacuer jusqu’à 700 migrants qui y vivaient.
Evacuation totale et prise en charge des personnes vulnérables
La préfecture a confirmé que l’évacuation du camp illégal de Cavani a été finalisée. Toutes les tentes ont été retirées et les personnes vulnérables, en particulier les femmes avec enfants, ont été hébergées conformément aux engagements pris. Cette action s’inscrit dans le cadre des mesures prises par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, pour résoudre les problèmes liés à la situation des migrants à Mayotte.
Une étape importante pour apaiser les tensions dans l’île
Le démantèlement du camp de migrants de Cavani à Mayotte représente une étape significative pour apaiser les tensions sur l’île française de l’océan Indien. Cette action vise à améliorer la situation des migrants et à garantir leur prise en charge adéquate. Les autorités continueront de surveiller la situation et de mettre en œuvre des solutions pour répondre aux besoins des personnes concernées.
Déclaration de la préfecture concernant le démantèlement du camp de Cavani
La préfecture a déclaré que “Aucun habitat illégal ne doit être reconstitué”, ajoutant des photos de l’ancien camp jonché de débris et de bâches bleues servant de toits aux cases installées à la hâte.
Objectif du démantèlement selon la ministre déléguée
La ministre déléguée a affirmé que le démantèlement du camp de Cavani était une priorité pour ramener durablement le calme et la paix sociale à Mayotte. Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, avait annoncé le démantèlement mi-janvier, et celui-ci a finalement pris deux mois.
Retour sur les tensions causées par le camp de Cavani
Le camp de Cavani, qui a accueilli jusqu’à 700 migrants principalement originaires d’Afrique des Grands Lacs ou de Somalie, a été le sujet de vives tensions. Installé dans le centre de Mamoudzou, il a été le point de départ du mouvement de contestation qui a paralysé Mayotte pendant plus d’un mois, de fin janvier à début mars.