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Algérie : l'avancée surprenante de l'élection présidentielle secoue le pays
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Algérie : l'avancée surprenante de l'élection présidentielle secoue le pays

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En Algérie, la décision d’avancer l’élection présidentielle suscite surprise et perplexité

La surprise des observateurs face à l’avancement de l’élection présidentielle

La décision d’avancer l’élection présidentielle en Algérie au 7 septembre suscite une grande surprise et perplexité parmi les observateurs. Cette annonce est intervenue sans justification ni explication, lors d’une réunion présidée par le chef de l’Etat algérien, Abdelmadjid Tebboune, en présence de plusieurs personnalités politiques. La vie politique étant gelée en Algérie et les médias contraints à la prudence, c’est sur les réseaux sociaux que s’exprime cette perplexité générale. Certains comparent cette décision à un précédent en 1998, mais il est encore trop tôt pour dire si Abdelmadjid Tebboune sera candidat.

Les réactions face à la possibilité d’une candidature d’Abdelmadjid Tebboune

La question de la candidature d’Abdelmadjid Tebboune au cœur des débats

Malgré l’étonnement général, la décision d’avancer l’élection présidentielle en Algérie n’est pas contraire à la Constitution. Cependant, elle soulève des interrogations sur la possible candidature du président en exercice. Si certains affirment que Tebboune ne briguerait pas un second mandat, d’autres estiment que sa candidature n’est pas sérieusement remise en question au sein du régime. Le chef de l’armée a même affiché publiquement son soutien à Abdelmadjid Tebboune à plusieurs reprises, ce qui laisse penser que sa réélection pourrait être envisagée.

Une incertitude politique persistante en Algérie

La décision d’avancer l’élection présidentielle soulève des interrogations sur l’avenir politique de l’Algérie

Malgré l’avancée de l’élection présidentielle en Algérie, l’incertitude politique persiste quant à la candidature d’Abdelmadjid Tebboune et à l’issue du scrutin. La décision de fixer la date du scrutin trois mois plus tôt que prévu initialement laisse planer le doute sur les intentions du président en exercice. La perplexité de l’opinion publique et des observateurs démontre l’importance de cette élection pour l’avenir politique de l’Algérie.

Répression politique en Algérie : la vie politique réduite à néant

Depuis 2020, la répression systématique exercée en Algérie a étouffé le mouvement populaire du Hirak, réduisant ainsi la vie politique à néant. Aucune figure politique émergeant du régime ne semble être en mesure de rivaliser avec le président M. Tebboune.

Présidence algérienne : vers une reconduction conservatrice

Le régime algérien, largement dominé par l’armée, préfère reconduire le président en poste plutôt que de favoriser un changement politique. Cette logique conservatrice, exacerbée sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika, a conduit à une contestation massive de la population avec le mouvement du Hirak.

Élection présidentielle anticipée en Algérie : un jeu politique risqué

La décision d’avancer la date de l’élection présidentielle en Algérie au 7 septembre est perçue comme une manœuvre visant à prendre de court les potentiels candidats. Cette décision rendra difficile la collecte des signatures requises pour se présenter, notamment en raison des difficultés liées à la période estivale en Algérie. De plus, certains analystes émettent l’hypothèse que cette décision pourrait être liée à une éventuelle visite en France du président Tebboune. En avançant l’élection, il éviterait ainsi d’être accusé de chercher un “adoubement” en France en fin de mandat.