Accord historique : les cigarettes électroniques jetables puffs bientôt interdites en France
2 minutesAccord trouvé sur l’interdiction des cigarettes électroniques jetables puffs
Le Parlement a trouvé un accord, jeudi 21 mars, sur l’interdiction des puffs, ces cigarettes électroniques à usage unique prisées des jeunes, ce qui laisse augurer d’une interdiction effective « fin septembre », a affirmé, à l’Agence France-Presse (AFP), la députée écologiste Francesca Pasquini.
Proposition de loi adoptée à l’unanimité
La proposition de loi transpartisane portée par Mme Pasquini avait été adoptée à l’unanimité au Sénat début février, après l’avoir été à l’Assemblée en décembre en 2023. Une commission mixte paritaire réunissant des parlementaires des deux chambres est parvenue sans difficulté à un texte commun, jeudi.
Notification à la Commission européenne
Le gouvernement a fait savoir dans la foulée sa décision de notifier la Commission européenne, qui a six mois pour valider cette législation. “Je saisis immédiatement la Commission européenne pour qu’elle confirme la décision de la France. La lutte contre le tabagisme doit se poursuivre”, a réagi la ministre de la santé, Catherine Vautrin.
La Commission européenne soutient l’interdiction des puffs proposée par la Belgique
La Commission européenne a donné son aval à l’interdiction des puffs décidée par la Belgique, montrant ainsi son soutien à cette mesure jugée justifiée, nécessaire et proportionnée à l’objectif de protection de la santé publique.
Mme Vautrin dénonce un “fléau sanitaire, social et environnemental”
Au Sénat, Mme Vautrin a dénoncé un “fléau sanitaire, social et environnemental” lié aux cigarettes électroniques jetables contenant de la nicotine. Elle a critiqué le marketing de ces produits, conçu pour attirer les jeunes avec des couleurs, des fruits, des parfums et des prix bas. Elle a également mis en avant le danger pour la santé, en soulignant que certains dispositifs équivalent à dix-huit paquets de cigarettes.
Une enquête révèle une utilisation préoccupante des puffs par les adolescents
Selon une récente enquête, 15 % des adolescents de 13 à 16 ans auraient déjà utilisé des puffs, avec près de la moitié d’entre eux s’habituant à la nicotine par ce biais. Face à cette préoccupation, le texte prévoit d’interdire la fabrication, la vente ou l’offre à titre gratuit de ces produits, sous peine d’une amende de 100 000 euros.