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Le gouvernement américain contre-attaque : Apple accusé de pratiques monopolistiques
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Le gouvernement américain contre-attaque : Apple accusé de pratiques monopolistiques

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Le gouvernement américain attaque Apple pour pratiques monopolistiques

Le gouvernement américain a assigné en justice Apple, accusant le géant californien de pratiques anticoncurrentielles liées à l’iPhone. Cette action inédite vise à remettre en question les contraintes imposées par Apple aux développeurs d’applications, cependant, ce n’est pas la seule critique formulée à l’égard de la société.

Des accusations de monopolisation de l’écosystème iPhone

Selon le ministère de la justice, Apple aurait renforcé son monopole dans le domaine des smartphones en limitant délibérément le développement de services concurrents sur l’iPhone. Le groupe aurait entravé la création de services de streaming, de porte-monnaie numériques et de messagerie utilisables sur d’autres plateformes. De plus, Apple aurait restreint les fonctionnalités de ses montres connectées en les rendant exclusivement compatibles avec l’iPhone.

Réaction du gouvernement et d’Apple aux accusations

Le ministre américain de la justice, Merrick Garland, a souligné que les consommateurs ne devraient pas subir des prix plus élevés en raison de pratiques anticoncurrentielles. De son côté, Apple a réagi en affirmant que cette action judiciaire menaçait les principes qui distinguent ses produits sur un marché concurrentiel. La société a mis en garde contre les conséquences potentiellement néfastes d’une décision contraignante, craignant que cela ne permette au gouvernement de s’immiscer dans la conception des technologies grand public.

Apple confronté aux accusations d’imposer des conditions drastiques

Depuis plusieurs années, Apple est accusé d’imposer des conditions drastiques aux sociétés proposant des services sur l’iPhone, les empêchant notamment de créer leur propre boutique d’applications pour monétiser directement leur contenu.

Le règlement européen DMA : une ouverture nécessaire

Le règlement européen sur les marchés numériques (DMA), en vigueur depuis mi-mars, contraint six des plus grandes entreprises technologiques, dont Apple, à ouvrir leur plate-forme à la concurrence. En réponse, Apple a annoncé qu’il permettrait bientôt à ses utilisateurs dans l’Union européenne de télécharger des applications directement via des sites Internet, contourant ainsi l’App Store.

Réactions et rebondissements judiciaires

Aux États-Unis, Epic Games a poursuivi Apple en justice en 2020 pour contester l’obligation pour tout éditeur d’application de passer par l’App Store. En septembre 2021, une juge fédérale d’Oakland a statué que l’écosystème n’était pas un monopole, mais a demandé à Apple de permettre aux sociétés tierces d’utiliser leur propre système de paiement pour les achats effectués via leurs applications.

Cependant, Apple a proposé une option alternative incluant des achats externes, tout en maintenant une commission de 12 à 27 % sur chaque transaction, contre 30 % sur l’App Store. Mercredi, Microsoft, Meta, X et Match Group ont dénoncé cette nouvelle formule et demandé à la justice d’intervenir. Apple, de son côté, affirme s’être “conformé à l’injonction” du tribunal.