Scandale : Dani Alves remis en liberté sous caution d'un million d'euros
2 minutesRemise en liberté sous caution pour Dani Alves
Un tribunal de Barcelone a accordé la remise en liberté sous caution d’un million d’euros au footballeur brésilien Dani Alves condamné à quatre ans et demi de prison pour viol.
Une décision contestée par l’avocate de la victime
L’avocate de la plaignante, Me Ester Garcia, a dénoncé la décision de remise en liberté de Dani Alves en échange d’une caution d’un million d’euros. Elle a prévu de faire appel en considérant que cette décision est contraire au droit et constitue “une justice pour les riches”.
Des conditions strictes pour la remise en liberté
Malgré la remise en liberté de Dani Alves sous caution, celui-ci devra respecter plusieurs conditions strictes, telles que la remise de ses passeports espagnol et brésilien, l’interdiction de quitter le territoire national, l’obligation de se présenter au tribunal chaque semaine et de répondre à toutes les convocations judiciaires. De plus, il lui est interdit d’approcher la victime à moins d’un kilomètre de son domicile ou de son lieu de travail, ainsi que de communiquer avec elle par tout moyen.
Décision de remise en liberté de Dani Alves critiquée
Depuis la prison de Barcelone où il est détenu, l’ancien arrière latéral de la Seleção, Dani Alves, a été entendu par vidéoconférence. Face au tribunal, il a affirmé qu’il ne prendrait pas la fuite et qu’il avait confiance en la justice, selon des sources judiciaires.
Une décision controversée
Son avocate, Inés Guardiola, a proposé une caution de 50 000 euros pour obtenir la remise en liberté de son client. Elle a souligné que Dani Alves avait déjà purgé un quart de la peine prononcée en première instance, un argument pris en compte par le tribunal. Ce dernier avait refusé précédemment les demandes de remise en liberté du joueur en raison du risque de fuite estimé élevé compte tenu de ses moyens financiers.
Réactions vives face à la décision
La décision du tribunal a suscité de vives réactions. L’avocate de la plaignante, Ester Garcia, a qualifié cette remise en liberté de « scandaleuse ». Elle a déclaré sur la radio catalane RAC1 que laisser en liberté une personne capable de rassembler un million d’euros en peu de temps était inacceptable.
Par ailleurs, le parti de gauche radicale Sumar a vivement critiqué la décision, dénonçant une justice patriarcale et de classe. L’organisation a estimé que Dani Alves pouvait attendre chez lui la sentence définitive d’un viol en raison de ses moyens financiers, remettant en question l’équité de la justice.