Paris 2024 : La Russie dénonce le CIO de racisme et néonazisme dans une violente controverse
2 minutesParis 2024 : La Russie accuse le CIO de racisme et de néonazisme
Le Comité international olympique a pris la décision controversée d’exclure les sportifs russes et biélorusses de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024.
Réaction indignée de la Russie
La Russie a vivement réagi aux décisions du CIO en les qualifiant d’illégales, injustes et inacceptables. La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a dénoncé lors d’un point presse les conditions discriminatoires imposées aux athlètes russes. La diplomatie russe a également accusé le CIO de racisme et de néonazisme en raison des critiques formulées à l’encontre des “Jeux de l’amitié”, compétition concurrente voulue par la Russie.
Réponse du CIO
Le porte-parole du président du CIO, Mark Adams, a répondu aux accusations en soulignant que les décisions prises étaient nécessaires en raison du contexte géopolitique actuel. Il a qualifié les déclarations de la Russie de dépassant les limites de ce qui est acceptable et a rejeté les accusations de racisme et de néonazisme portées à l’encontre du Comité international olympique.
Discussions tendues entre le CIO et la Russie autour d’une compétition parallèle
Le président du Comité International Olympique, Thomas Bach, a refusé de répondre à des accusations russes jugées “extrêmement agressives” et “très personnelles” par son porte-parole Mark Adams. Cette série de déclarations a suscité des tensions entre le CIO et la Russie.
Le Kremlin dénonce une tentative d’intimidation des sportifs
Le Kremlin a réagi en qualifiant les déclarations du CIO d’intimidation envers les sportifs qui souhaitent participer à une compétition parallèle. Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a dénoncé une atteinte à l’autorité du CIO et aux intérêts des athlètes olympiques.
Le CIO accuse la Russie de politiser le sport
Le Comité International Olympique a autorisé la participation d’athlètes russes aux JO de Paris sous bannière neutre, à condition qu’ils n’aient pas soutenu l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Le CIO a donc accusé la Russie de politiser le sport avec l’organisation de cette compétition parallèle, appelant à rejeter toute participation et soutien à cet événement.