Crise de l'eau à Johannesburg : Colère et impuissance des habitants à l'approche des élections
2 minutesAfrique du Sud : Crise de l’eau à Johannesburg à l’approche des élections
À deux mois des élections en Afrique du Sud, la ville de Johannesburg fait face à une pénurie d’eau qui suscite la colère des habitants. Cette crise s’ajoute aux coupures d’électricité récurrentes, mettant en lumière la défiance croissante envers les autorités.
Les habitants de Johannesburg réclament de l’eau
Des résidents d’un quartier aisé de Johannesburg se sont mobilisés pour exprimer leur frustration face à deux mois de pénurie d’eau. Les habitants, principalement issus de la classe moyenne blanche, se plaignent du manque d’accès à l’eau pour leurs besoins quotidiens, soulignant l’urgence de la situation.
Multiplication des problèmes d’alimentation en eau à travers le pays
La crise de l’eau à Johannesburg reflète une réalité plus large en Afrique du Sud. Des coupures d’eau fréquentes touchent également des villes comme Durban et Nelson Mandela Bay, tandis que les régions rurales souffrent de pénuries prolongées. La vétusté des infrastructures, combinée aux coupures d’électricité, met en péril l’accès à l’eau potable pour de nombreux Sud-Africains.
Situation alarmante à Johannesburg
Anja du Plessis, résidant à Johannesburg, déplore le délabrement des infrastructures, la gestion incompétente et le manque de volonté politique pour résoudre les problèmes de la ville.
Crise de l’eau à Soweto
Les habitants de Soweto se retrouvent régulièrement sans eau, contraints de se déplacer avec des jerricans pour s’approvisionner. La communauté s’entraide mais pointe du doigt l’ANC, au pouvoir depuis 1994, pour cette situation de crise persistante.
Colère et impuissance des résidents et des autorités
Les habitants expriment leur colère envers l’ANC, accusé de négligence et d’échec dans la gestion des infrastructures. De son côté, un conseiller municipal admet que la maintenance des réseaux d’eau laisse à désirer. Malgré la perspective des élections, la situation reste tendue et le manque de confiance envers les autorités persiste.