Retrait surprise de la proposition de loi sur la mention non fait maison : les professionnels proposent une alternative
2 minutesRetrait d’une proposition de loi sur la mention “non fait maison”
La ministre déléguée à la consommation, Olivia Grégoire, qui avait appelé fin octobre 2023 à ce que soit signalé sur les cartes des restaurants tout plat “non fait maison” reste “disponible pour reprendre les travaux avec les parlementaires s’ils le souhaitent”, a précisé son cabinet
Proposition de loi retirée à l’Assemblée nationale
Une proposition de loi du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale visant à imposer la mention “non fait maison” sur les cartes et menus des restaurants a été retirée, mardi 19 mars, alors que les professionnels appellent “à la rédaction d’un nouveau texte”.
Réactions des acteurs du secteur
La ministre, qui avait appelé fin octobre 2023 à ce que soit signalé sur les cartes des 175 000 restaurants de France tout plat “non fait maison” reste “disponible pour reprendre les travaux avec les parlementaires s’ils le souhaitent”, a précisé son cabinet. Les deux plus importants syndicats patronaux de l’hôtellerie-restauration, le Groupement des hôtelleries et restauration de France et l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie ont publié un communiqué pour exprimer “leur satisfaction après le retrait de la proposition de loi visant à imposer la mention “non fait maison” sur les cartes, menus… des établissements ayant une activité de restauration”.
Refus des mentions négatives sur les cartes : les professionnels proposent une alternative
Les acteurs de l’alimentation en détail, en collaboration avec l’organisation des artisans des métiers de bouche, refusent catégoriquement les mentions négatives sur leurs cartes. Ils proposent en revanche la mise en place d’un système d’affichage spécifique et harmonisé pour distinguer les plats “fait maison” des produits industriels.
Réaction de Richard Ramos face au retrait de la proposition de loi
Richard Ramos, parlementaire MoDem, a réagi au retrait de la proposition de loi en qualifiant cette décision de “mauvaise nouvelle”. Il a pointé du doigt les lobbyistes qui ont selon lui influencé cette décision, affirmant que les industriels et les syndicats de la restauration ont cédé face à la pression. Malgré cela, il a assuré que le texte sera à nouveau soumis et qu’il se chargera lui-même de le redéposer.