Les dessous de l'opération militaire israélienne à l'hôpital Al-Shifa: quel impact sur les négociations de trêve?
3 minutesEscalade des tensions entre Israël et le Hamas
La guerre Israël-Hamas se poursuit avec l’opération sur l’hôpital Al-Shifa
Les efforts pour parvenir à une trêve entre Israël et le Hamas sont entravés par l’opération de l’armée israélienne dans l’hôpital Al-Shifa à Gaza, provoquant de nouvelles tensions entre les deux parties. Les violences ont déjà fait des milliers de morts, majoritairement des civils, de part et d’autre.
Le chef du Hamas accuse Israël de saboter les négociations de trêve
Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas, a vivement critiqué Israël pour son action dans l’hôpital Al-Shifa, la qualifiant de sabotage des négociations en cours pour une trêve. Il a dénoncé les efforts de l’armée israélienne pour semer le chaos et perpétuer la violence, mettant ainsi en péril les tentatives de médiation pour mettre fin au conflit.
Des discussions en cours pour trouver une issue à la crise
Malgré ces tensions, des efforts diplomatiques se poursuivent pour tenter de trouver une solution à la crise. Des représentants de différents pays, dont les États-Unis, le Qatar et l’Égypte, travaillent activement à la recherche d’un accord sur un cessez-le-feu et la libération éventuelle des otages. La communauté internationale reste mobilisée pour aider la population civile de Gaza, confrontée à une situation humanitaire très préoccupante.
Israël sous le feu des critiques de l’ONU pour des restrictions à l’aide humanitaire à Gaza
Les sévères restrictions imposées par Israël à l’entrée de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne et la possible utilisation de la faim comme arme pourraient « constituer un crime de guerre », a affirmé l’ONU mardi. Dans une déclaration envoyée aux médias, la représentation israélienne auprès des Nations unies à Genève a répondu au contraire qu’« Israël fait tout ce qui est en son pouvoir pour inonder Gaza d’aide ».
Emmanuel Macron se justifie face aux reproches sur son action à Gaza
Emmanuel Macron a dû longuement se justifier mardi matin face à un habitant du quartier de la Castellane, à Marseille, qui lui reprochait de pratiquer « deux poids, deux mesures » dans son action en Ukraine et à Gaza. « On a donné tous les moyens qu’il faut à l’Ukraine pour pouvoir défendre ses droits. Aujourd’hui, qu’est-ce qu’on fait pour la Palestine, M Macron ? », s’est indigné cet habitant, Ahmed Saïd, 35 ans. « Nous faisons avec les moyens qui sont les nôtres, qui sont ceux de la diplomatie, de l’action humanitaire », lui a répondu le chef de l’Etat, en visite surprise dans la deuxième ville de France dans le cadre d’une opération contre le trafic de drogue.
Macron interpelle Israël tout en maintenant le dialogue
Le chef de l’Etat a aussi été interpellé par une femme en pleurs, qui a évoqué le sort des enfants palestiniens. « Au nom de Dieu, ne laissez pas ces enfants mourir », a-t-elle imploré. « Je partage votre détresse », lui a dit le chef de l’Etat, affirmant que « la nature des opérations qui sont menées [par l’armée israélienne] est inacceptable ». Macron a également affirmé lors d’un point presse qu’il continuera à aller « au contact et à parler » avec le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, « en expliquant les risques qu’il court, y compris en [matière] de perception internationale et de capacité à construire la solution politique ».