La grève du 19 mars : forte mobilisation dans les collèges.
2 minutesForte mobilisation lors de la grève du 19 mars
La grève du 19 mars a mobilisé près de 9% d’enseignants, avec une mobilisation particulièrement suivie dans les collèges. Selon le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse, 8,80% des enseignants de tous niveaux sont en grève, avec 6,77% dans le premier degré et 10,65% dans le second degré.
Contestation de la réforme du “choc des savoirs”
La mobilisation est particulièrement importante dans les collèges, où 14,86% des enseignants sont en grève. Ces derniers contestent la réforme du “choc des savoirs” voulue par le premier ministre, Gabriel Attal, malgré l’entérinement des textes sur la mise en place des “groupes de niveaux” devenus “groupes de besoins” au collège.
Textes officiels : une souplesse donnée aux équipes pédagogiques
Les textes officiels sur la mise en place des “groupes de besoins” au collège ont été entérinés le 17 mars, offrant finalement plus de souplesse aux équipes pédagogiques pour organiser les cours de français et de mathématiques en 6e et en 5e. Une note de service parue lundi détaille ces changements.
Faible mobilisation nationale lors de la grève enseignante
La grève de ce mardi semble moins suivie que celle du 1er février, malgré un contexte de mécontentement généralisé chez les enseignants. Selon les chiffres du ministère, la mobilisation n’atteint pas les niveaux observés lors de la grève précédente, où un enseignant sur cinq était mobilisé.
Une mobilisation plus forte en Seine-Saint-Denis
En revanche, en Seine-Saint-Denis, la mobilisation reste importante avec 40% de grévistes dans les écoles, d’après les données de l’intersyndicale 93 (FSU, la CGT-Educ’action, SUD-Education et la Fédération des travailleurs de l’éducation). Depuis plusieurs semaines, les enseignants du département manifestent pour réclamer un plan d’urgence au gouvernement.
Nicole Belloubet remplace Amélie Oudéa-Castéra au ministère de l’éducation
Suite aux polémiques entourant le mandat d’Amélie Oudéa-Castéra à la tête du ministère, Nicole Belloubet a été nommée pour lui succéder. La nouvelle ministre doit désormais faire face à un climat tendu au sein de la profession enseignante, maltraitée selon certains depuis plusieurs années.