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Cyber-harcèlement : peines de prison pour les prévenus et implication de Booba
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Cyber-harcèlement : peines de prison pour les prévenus et implication de Booba

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Cyber-harcèlement : des peines de quatre à dix-huit mois de prison

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné, mardi 19 mars, les 28 personnes jugées entre novembre et janvier pour le cyber-harcèlement en meute de l’agente d’influenceurs Magali Berdah à des peines allant de quatre à dix-huit mois de prison, assorties de sursis dans la moitié des cas. Il s’agit de la plus grande affaire de cyber-harcèlement jugée devant la justice française.

Le tribunal a souligné que chaque prévenu avait “eu connaissance du cyber-harcèlement subi par la victime et a fait le choix de s’inscrire sciemment dans celui-ci”, causant de réelles répercussions sur la santé mentale de la victime. Environ la moitié des prévenus se sont présentés devant les juges, lors d’audiences qui se sont étalées sur plusieurs semaines.

Des amendes et des interdictions pour les prévenus

Les prévenus, âgés de 20 à 49 ans et résidant dans toute la France, ont également été condamnés à des amendes allant de 300 à 700 euros, ainsi qu’à suivre un stage de citoyenneté. Pendant deux ans, il leur est interdit d’entrer en contact, y compris sur les réseaux sociaux, avec l’agente d’influenceurs. Certains messages reçus par Magali Berdah étaient assortis de menaces de mort et véhiculaient une connotation sexiste ou antisémite, ce qui a grandement affecté la victime.

Menaces et virulence : un cyber-harcèlement très grave

Des propos tels que “Sale chienne”, “arnaqueuse”, ou “tu mérites d’être décapitée et lapidée” ont été envoyés à Magali Berdah, 42 ans, qui a confié au tribunal avoir été “à deux doigts de [se] jeter par la fenêtre”. La peine la plus sévère prononcée mardi atteint douze mois de prison ferme. Cette condamnation marque une étape importante dans la lutte contre le cyber-harcèlement en France, en soulignant la gravité de tels actes et leurs conséquences sur les victimes.

Condamnation des prévenus pour cyber-harcèlement

Le tribunal correctionnel interdit tout contact avec la victime

Les prévenus condamnés à verser 54 000 euros pour préjudice moral et à l’interdiction de contacter la victime pendant deux ans. La plupart ont incriminé Mme Berdah de pratiques commerciales trompeuses via sa société Shauna Events. Booba au centre de la controverse.

Implication de Booba dans le cyber-harcèlement

Booba mis en cause pour harcèlement moral en ligne. Soupçonné d’avoir envoyé plus de 487 messages sur les réseaux sociaux visant directement la victime. La justice évoque le rôle du rappeur dans l’affaire.

Procédures judiciaires en cours

Mme Berdah doit répondre de banqueroute et blanchiment à Nice. Sa société, Shauna Events, fait l’objet d’une enquête pour escroquerie à Paris. Les avocats de la victime condamnent fermement le cyber-harcèlement, mettant en lumière l’ampleur des conséquences sur la personne ciblée.