Sciences Po : Tolérance zéro contre l'antisémitisme suite à une mobilisation propalestinienne controversée
2 minutesSciences Po annonce une tolérance zéro contre l’antisémitisme
La présidente de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP), Laurence Bertrand Dorléac, a déclaré que Sciences Po serait intransigeant en cas d’actes antisémites avérés au sein de l’école, suite à une mobilisation propalestinienne controversée.
Des incidents lors d’une mobilisation propalestinienne à Sciences Po
Lors d’une journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine, environ trois cents étudiants ont occupé l’amphithéâtre de Sciences Po. Une étudiante membre de l’Union des étudiants juifs de France s’est vu refuser l’entrée, suscitant des accusations d’antisémitisme de la part de l’UEJF contre les organisateurs, accusations refutées par le comité Palestine de Sciences Po.
Réactions de la présidente de la FNSP
Laurence Bertrand Dorléac a qualifié l’occupation de l’amphithéâtre de Sciences Po d’erreur et a souligné que des signalements de faits condamnables ont été faits. Elle a souligné l’importance du respect des règles et des autorisations pour les réunions étudiantes, et a promis une tolérance zéro en ce qui concerne l’antisémitisme au sein de l’école.
Enquête administrative ouverte suite à l’incident à Sciences Po Paris
Suite à l’incident survenu à Sciences Po Paris où une étudiante aurait été empêchée d’accéder à un amphi en raison de son affiliation à une organisation de jeunes étudiants juifs de France, la présidente de la FNSP a réagi vivement. Elle a qualifié cet acte d’« absolument condamnable » et a annoncé l’ouverture d’une enquête administrative.
Mesures prises et déclaration de la présidente de la FNSP
La présidente de la FNSP a indiqué que les premières auditions dans le cadre de l’enquête auront lieu dès le lundi suivant. De plus, un article 40 a été déposé, signalant l’incident au procureur de la République. Elle a souligné que toute forme d’antisémitisme sera traitée de manière intransigeante.
Elle a également exprimé sa préoccupation face au climat actuel, marqué par un « raidissement ». Toutefois, elle a mis en garde contre le risque d’opposition entre les communautés et les étudiants, soulignant que Sciences Po suscite un intérêt peut-être excessif.
Réaction du président Emmanuel Macron et appel à la vigilance
Lors du conseil des ministres du mercredi 13 mars, le président Emmanuel Macron a condamné fermement les propos rapportés lors de la mobilisation propalestinienne à Sciences Po Paris. Il les a qualifiés d’« inqualifiables et parfaitement intolérables ». Cette affaire met en lumière la nécessité d’être vigilant face à toute forme de discrimination et de construire un environnement universitaire inclusif pour tous les étudiants.