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Les Écologistes simplifient leur organisation avec une réforme des statuts adoptée massivement
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Les Écologistes simplifient leur organisation avec une réforme des statuts adoptée massivement

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Réforme des statuts adoptée par Les Écologistes pour simplifier l’organisation

Les militants du parti Les Écologistes ont voté à une écrasante majorité en faveur d’une réforme des statuts visant à simplifier l’organisation du mouvement.

Cette réforme, qui devait recueillir au moins 66% des suffrages pour être validée, a été adoptée à 74% lors du vote organisé ce week-end. Marine Tondelier, secrétaire nationale du parti, a annoncé cette décision lundi 18 mars.

Simplification des débats et des processus de décision

Les nouveaux statuts ont pour objectif de simplifier les débats internes et les processus de décision du parti.

Désormais, il n’y aura plus qu’une motion lors du congrès, avec la possibilité de proposer des amendements. De plus, le secrétaire national sera élu au scrutin majoritaire uninominal à deux tours, mettant fin à la désignation par des représentants élus des différentes motions.

Réduction du poids des motions nationales dans les décisions

Cette réforme vise notamment à réduire le poids des motions nationales dans les décisions du parti, en particulier en ce qui concerne les désignations externes.

Les militants ont exprimé le souhait de voir les débats devenir plus transparents et les prises de décisions plus efficaces au sein du parti Les Écologistes.

Réforme des statuts chez Les Ecologistes : élection directe du secrétaire national et du secrétariat exécutif

Lors d’une conférence de presse, François Thiollet, secrétaire national adjoint du parti, a annoncé la mise en place d’un système d’élection directe pour le secrétaire national et le secrétariat exécutif national. Cette réforme vise à impliquer davantage les adhérents dans le processus de sélection des membres clés de la direction.

Contestation interne et inquiétudes des militants

Cependant, en interne, des voix se sont élevées pour demander le report du vote, arguant du manque de temps pour examiner en détail ces nouveaux statuts. Certains militants ont exprimé des inquiétudes concernant le risque de réduire le pluralisme interne et ont critiqué le nouveau mode de désignation du secrétaire national, qu’ils jugent trop semblable à un vote plébiscitaire.

Marine Tondelier a souligné que la réforme des statuts ne faisait pas l’unanimité, mais a rappelé que la démocratie interne au sein du parti Les Ecologistes était essentielle pour avancer de manière constructive.

Contexte de la réforme et objectifs du mouvement

Cette réforme des statuts s’inscrit dans le cadre des états généraux de l’écologie, lancés en février 2023 par la secrétaire nationale. Ces états généraux ont mené au lancement en octobre d’un mouvement plus large appelé “Les Ecologistes”, qui vise à rassembler un million de sympathisants. Ces derniers auront un statut différent des adhérents du parti, qui sont actuellement au nombre de 170 000, comme l’a précisé Marine Tondelier.