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Une action en justice contre l'UE pour inaction face à l'élevage en cage
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Une action en justice contre l'UE pour inaction face à l'élevage en cage

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Plainte contre la Commission européenne pour inaction contre l’élevage en cage

Un collectif citoyen a déposé une plainte contre la Commission européenne pour ne pas avoir respecté son engagement à légiférer contre l’élevage en cage. La pétition lancée en 2018, qui avait récolté plus d’un million de signatures, demandait la fin de cette pratique jugée cruelle pour les animaux.

Des cages pour les lapins, les poules et les truies

L’élevage en cage concerne une grande partie des animaux en Europe, notamment les lapins, les poules pondeuses, les truies, les canards et les oies. Bien que cette pratique soit déjà interdite dans l’agriculture biologique au sein de l’UE, elle reste largement répandue dans l’industrie agroalimentaire.

Action en justice contre l’UE

Le comité des citoyens de l’initiative Pour une nouvelle ère sans cage a décidé d’engager une action en justice contre la Commission européenne en déposant une plainte devant la Cour de justice de l’UE. Ce collectif, soutenu par une coalition de 170 ONG, affirme que l’UE n’a pas respecté son engagement malgré la mobilisation de plus d’un million de citoyens européens.

Réponse insuffisante de la Commission européenne face à la demande d’amélioration du bien-être animal

La Commission européenne traîne les pieds

La Commission européenne a récemment déçu les défenseurs du bien-être animal en ne proposant qu’un projet de législation restreint, malgré l’engagement pris en juin 2021 de répondre positivement à la demande de plus d’un million de citoyens européens. En dépit de cette exigence démocratique, Bruxelles n’a présenté qu’une proposition limitée concernant uniquement les temps de transport des animaux destinés à l’abattage, laissant de côté d’autres aspects essentiels comme l’interdiction progressive des cages pour diverses espèces animales.

Les défenseurs de la cause animale frustrés

Léopoldine Charbonneaux, de l’organisation CIWF Bruxelles, a vivement critiqué cette inaction de la Commission européenne, affirmant qu’elle méprise la souffrance de plus de 300 millions d’animaux enfermés chaque année. Elle souligne que cette décision nuit au bien-être animal en entravant leurs comportements naturels. De plus, Mme Charbonneaux estime que cette réponse insuffisante trahit la confiance de millions de citoyens européens qui ont cru en cette initiative comme un moyen démocratique d’influencer les décisions politiques.

Une action en justice envisagée

Face à ce manque de progrès, le CIWF envisage de recourir à une action en justice pour contraindre la Commission européenne à respecter son engagement envers le bien-être animal. Bien que cette procédure puisse prendre jusqu’à dix-huit mois, l’organisation espère une résolution rapide pour que les mesures nécessaires soient prises sans plus attendre.

Un engagement à réaliser

Malgré ces critiques, la Commission européenne a récemment déclaré son intention d’élaborer ses futures législations sur le bien-être animal en concertation avec le secteur agroalimentaire, en tenant compte d’études d’impact approfondies. Cependant, les défenseurs des animaux restent vigilants quant à la concrétisation de ces engagements et continueront de veiller à ce que le bien-être animal soit une priorité dans les futures politiques européennes.