Tensions en Corée : Pyongyang tire des missiles balistiques alors que les Etats-Unis prônent le dialogue

Pyongyang tire des missiles balistiques

Lundi 18 mars, la Corée du Nord a effectué des tirs de missiles balistiques, en plein pendant la visite du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken à Séoul. Ces tirs surviennent quelques jours après la fin d’exercices militaires conjoints américano-sud-coréens.

Violation des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU

Les Etats-Unis ont rapidement condamné ces tirs de missiles, soulignant qu’ils violaient les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et représentaient une menace pour les voisins de la Corée du Nord. Malgré cela, le porte-parole du département d’Etat a réaffirmé l’engagement des Etats-Unis en faveur d’une approche diplomatique et a appelé la Corée du Nord au dialogue. Anthony Blinken est en Corée du Sud pour participer au troisième Sommet pour la démocratie initié par le président Joe Biden.

Rencontre diplomatique entre les Etats-Unis et la Corée du Sud

Des responsables gouvernementaux et des représentants de la société civile se réunissent

Ce lundi matin, le chef de la diplomatie américaine s’est entretenu en privé avec le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, sans la présence des médias. Il est prévu qu’il rencontre également son homologue sud-coréen Cho Tae-yul pour discuter des moyens de renforcer l’alliance entre Washington et Séoul, notamment en ce qui concerne la politique de “dissuasion étendue” envers le Nord.

Fin des exercices militaires entre Séoul et Washington

Le jeudi précédent, Séoul et Washington ont mis un terme à leurs exercices annuels de grande envergure baptisés “Bouclier de la liberté”, incluant des simulations d’interception de missiles et d’assauts aériens. Le nombre de troupes participant à ces exercices a été doublé par rapport à l’année précédente.

Relations tendues avec Pyongyang

Suite à ces manœuvres militaires, Pyongyang a prévenu que les Etats-Unis et la Corée du Sud paieraient un lourd tribut. Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un aurait supervisé un exercice d’artillerie à grande échelle visant des unités frontalières capables, selon lui, d’atteindre la capitale ennemie. Malgré ces tensions, Séoul demeure un allié crucial pour Washington dans la région, avec la présence de 27 000 soldats américains en Corée du Sud pour dissuader les menaces nucléaires du Nord.