Appels au calme suite à la mort de seize militaires dans le sud du Nigeria
2 minutesAppels au calme au Nigeria après la mort de seize militaires dans le sud du pays
Plusieurs responsables politiques et de la société civile ont appelé à la retenue dimanche 17 mars, au lendemain de l’annonce de la mort de seize militaires tués dans l’Etat pétrolier du Delta (dans le sud du pays)
Des tensions entre communautés à l’origine de la tragédie
Les soldats ont été tués le 14 mars alors qu’ils étaient déployés dans le cadre d’une mission de conciliation entre les communautés des villages voisins d’Okuama et d’Okoloba, dans le sud du pays. Des affrontements entre les habitants de ces deux villages ont déjà fait plusieurs victimes, notamment en raison de conflits liés à la propriété des terres et des droits de pêche.
La nécessité de prévenir une escalade de la violence
Le sénateur de l’Etat du Delta, Ede Dafinone, a appelé à la paix et à la retenue, craignant une escalade de la violence. Peu de détails sont actuellement disponibles sur l’attaque subie par les militaires, mais les autorités nationales ont évoqué des raisons de sécurité pour expliquer l’absence d’enquête sur place.
Appel à la discrétion de l’armée nigériane
Un appel à agir discrètement Le gouverneur du Delta promet des mesures L’ouverture d’une enquête par l’armée
L’armée nigériane a été appelée à agir avec discrétion dans la situation actuelle, afin de ne pas laisser les émotions interférer avec son jugement professionnel. Le gouverneur de l’Etat du Delta a affirmé prendre toutes les mesures nécessaires pour identifier les responsables de l’acte odieux et garantir qu’ils soient punis par la loi. De son côté, l’armée a annoncé l’ouverture immédiate d’une enquête et des arrestations ont déjà eu lieu, dans le but de comprendre les motifs de l’attaque.
Appel à la retenue pour éviter les représailles
Résister à la tentation des représailles Un appel à éviter les actes de violence La prévention des massacres comme à Odi et Zaki Biam
L’avocat Femi Falana a imploré l’armée de résister à la tentation des représailles et d’éviter de prendre pour cible les communautés impliquées dans le conflit. Il a rappelé les massacres passés, dans des villes comme Odi et Zaki Biam, et a insisté sur l’importance de prévenir de tels événements à l’avenir. Il a appelé à la retenue et à la résolution pacifique du conflit pour éviter une escalade de la violence.