12 insurgés condamnés pour l'attaque du Parlement à Hongkong: un défi à Pékin
2 minutesDouze personnes incarcérées pour avoir pris d’assaut le Parlement en 2019 à Hongkong
Douze Hongkongais ont été incarcérés pour avoir pris d’assaut le Parlement en 2019, au plus fort des manifestations en faveur de la démocratie. Cet épisode avait été le plus violent du début de la contestation d’ampleur qui avait secoué ce territoire du sud de la Chine, constituant un défi sans précédent à l’autorité de Pékin.
Des émeutes historiques au Conseil législatif de Hongkong
Durant la nuit du 1er juillet 2019, des centaines de manifestants hostiles au gouvernement local avaient attaqué le Conseil législatif, marquant ainsi le 22e anniversaire de la rétrocession de Hongkong à la Chine par le Royaume-Uni. Les manifestants avaient déployé le drapeau de l’époque coloniale britannique, brisé des vitres et couvert les murs de graffitis.
Des condamnations et des sanctions
Douze personnes ont été condamnées à des peines allant de six ans et demi à sept ans de prison pour émeutes. Deux anciens journalistes faisant partie des accusés ont été reconnus coupables et condamnés à une amende. Le juge a souligné la portée symbolique de cet événement et ses effets durables sur la société de Hongkong.
Des actes de défiance envers le gouvernement de Hong Kong
Selon Li Chi-ho, l’assaut contre le bâtiment a une portée symbolique importante. Les accusés ont commis des actes insultants en déchirant des exemplaires de la Loi fondamentale de Hong Kong, défiant ainsi ouvertement le gouvernement.
Des discours provocateurs et des larmes en salle d’audience
Les accusés ont salué l’assistance en quittant la salle d’audience, provoquant des larmes chez leurs proches et sympathisants. Certains avaient même prononcé des discours provocateurs quelques jours auparavant, affirmant que le véritable crime des manifestants était de poursuivre la démocratie et la liberté de pensée.
Répression et mouvement prodémocratie étouffé
Plus de 10 000 personnes ont été arrêtées dans le contexte de répression du mouvement prodémocratie. En 2020, Pékin a imposé à Hong Kong une loi draconienne sur la sécurité nationale, criminalisant une grande partie de la dissidence et mettant fin au mouvement. Owen Chow, accusé de complot, a affirmé que “l’émeute est le langage de ceux qui ne sont pas entendus”, citant Martin Luther King.