Crise politique et élection contestée : l'opposition tchadienne face au président-candidat Mahamat Idriss Déby
2 minutesSituation politique au Tchad : l’opposition face au président-candidat Mahamat Idriss Déby
Au Tchad, la scène politique est marquée par la candidature du président Mahamat Idriss Déby et l’opposition menée par le leader des Transformateurs, Succès Masra.
Un processus électoral contesté
Malgré les efforts de l’opposition pour mobiliser les électeurs, le Mouvement patriotique du salut (MPS), parti du président-candidat, contrôle les institutions électorales. La transparence du processus électoral est mise en doute par de nombreux observateurs et militants de la société civile.
Les enjeux du scrutin et les controverses
La candidature de Succès Masra, qui avait été nommé premier ministre par le président Mahamat Idriss Déby, suscite des controverses. Certains le voient comme une opportunité pour l’opposition de rester dans le jeu politique, tandis que d’autres dénoncent une manœuvre politique visant à légitimer le pouvoir en place. Les tensions politiques sont vives et la situation reste incertaine dans ce contexte électoral tendu.
Le Tchad face à une crise politique et économique
La récente hausse du prix de l’essence et la grève des fonctionnaires
L’annonce d’une hausse de plus de 40 % du prix de l’essence en mi-février a provoqué une grève illimitée des fonctionnaires. Un mois plus tard, Mahamat Idriss Déby a pris le contre-pied de cette situation en décrétant la gratuité de l’eau et de l’électricité jusqu’à la fin de l’année.
Un contexte électoraliste avant le scrutin présidentiel
À deux mois du scrutin présidentiel, cette mesure semble être perçue comme une manœuvre électoraliste du président-candidat. Malgré les quartiers populaires de N’Djamena plongés dans le noir depuis deux semaines, le gouvernement invoque une demande excessive en énergie due à la saison chaude.
Les tensions internationales et l’influence occidentale en question
Les propos récents de l’envoyé personnel d’Emmanuel Macron pour l’Afrique, Jean-Marie Bockel, ont suscité des réactions mitigées. Certains reprochent à l’Occident de soutenir le pouvoir en place sans se soucier de la démocratie. La France, gardant des intérêts stratégiques au Tchad, reste au cœur des débats, notamment concernant la présence militaire française dans la région.