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Cour suprême du Sénégal rejette les recours de Karim Wade : Fin de sa course présidentielle
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Cour suprême du Sénégal rejette les recours de Karim Wade : Fin de sa course présidentielle

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Revers de situation pour Karim Wade

La Cour suprême du Sénégal rejette les recours déposés par Karim Wade pour participer à l’élection présidentielle

La Cour suprême du Sénégal a rendu une décision vendredi 15 mars déclarant “irrecevables” les recours déposés par Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, dans le but de suspendre les décrets fixant la date du scrutin présidentiel au 24 mars. Cette décision marque un revers majeur pour Karim Wade, candidat recalé à la présidentielle, dont c’était la dernière chance de pouvoir participer à l’élection.

Déception parmi les militants du PDS

A la suite de cette annonce, une trentaine de militants du Parti démocratique sénégalais (PDS) ont exprimé leur déception. Certains accusent le président actuel, Macky Sall, d’avoir délibérément écarté Karim Wade de la course à la présidentielle. L’espoir d’une annulation du scrutin et d’une reprise du processus électoral était présent chez certains militants, mais la décision de la Cour suprême met fin à cette possibilité.

Contestation de la décision depuis l’exil

Depuis son exil au Qatar en 2016, Karim Wade cherche par tous les moyens à contester sa non-participation à l’élection présidentielle de son pays. Des recours avaient été déposés contre le décret présidentiel convoquant les électeurs aux urnes le 24 mars, argumentant que le délai de campagne électorale était trop court. Cependant, la Cour suprême s’est déclarée incompétente en la matière, laissant la décision finale à la Cour constitutionnelle.

Crise politique au Sénégal : le Conseil constitutionnel ordonne la tenue du scrutin

Suite à une série d’accusations de corruption, le président du Sénégal avait annoncé le report du scrutin présidentiel prévu le 3 février, plongeant le pays dans une crise politique sans précédent. Une commission d’enquête parlementaire avait alors été mise en place.

Retour sur la décision du Conseil constitutionnel

Après des rebondissements et un dialogue national au sein du PDS, le Conseil constitutionnel a exigé que seuls les 19 candidats initialement choisis puissent se présenter. Il a ordonné au chef de l’Etat d’organiser le scrutin avant le 2 avril, fixant la date du 24 mars pour l’élection présidentielle.

Vers une élection présidentielle contestée

Malgré les tentatives de report, l’élection présidentielle semble inévitable. L’opposition, notamment le PDS, réclame la dissolution immédiate du Conseil constitutionnel et souhaite faire toute la lumière sur les accusations de corruption. La question se pose désormais sur le report des voix des sympathisants du PDS, poids lourd de l’opposition, vers les autres candidats en lice. Le jeu politique est également perturbé par la libération d’Ousmane Sonko, principal opposant, et son bras droit, qui comptent bien jouer un rôle important dans cette élection présidentielle.