Tepco suspend les rejets d'eau de Fukushima en mer après un séisme
2 minutesSuspension du rejet en mer d’eau de Fukushima après un séisme
L’opérateur Tepco suspend par précaution le processus
L’opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima-Daiichi a annoncé la suspension de son processus de rejet en mer d’eau traitée suite à un séisme de magnitude 5,8 survenu à proximité. Ce processus devrait reprendre plus tard dans la journée, selon un porte-parole de Tepco.
Un déversement prévu vers l’océan Pacifique
Tepco avait débuté le 28 février une opération de déversement d’eau traitée dans l’océan Pacifique, stockée sur le site de la centrale. Cette eau avait été préalablement traitée pour éliminer la plupart de ses substances radioactives, à l’exception du tritium. Cette nouvelle tranche de rejet en mer était la quatrième depuis l’été dernier et devait initialement se terminer ce dimanche.
Pas d’anomalies après le séisme
Malgré le séisme survenu près des côtes de Fukushima, qui n’a pas entraîné de tsunami, Tepco a indiqué qu’aucune anomalie n’avait été constatée sur les installations chargées de diluer l’eau tritiée pour la déverser dans l’océan.
Suspensions des opérations à la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi
L’opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, Tepco, a annoncé la suspension des opérations de certaines installations par mesure de précaution. Cette décision fait suite à un séisme survenu récemment, bien que l’Autorité japonaise de réglementation nucléaire (NRA) n’ait signalé aucune anomalie.
Un chantier de démantèlement complexe en cours
La centrale de Fukushima-Daiichi, située près de l’océan Pacifique, avait été gravement endommagée par un tsunami suite à un séisme en 2011. Actuellement en cours de démantèlement, ce chantier colossal devrait encore durer plusieurs décennies.
Réactions internationales concernant le rejet en mer d’eau traitée
Bien que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ait validé le rejet en mer d’eau traitée de la centrale, la Chine a fortement critiqué cette décision. En réponse, la Chine a suspendu ses importations de produits de la mer japonais depuis l’été dernier, suivie par la Russie quelques mois plus tard.