La fermeté du président nigérian contre les ravisseurs d'écoliers : pas de rançon à payer

Enlèvement d’écoliers au Nigeria : refus catégorique de payer une rançon

Le président nigérian refuse toute contrepartie financière pour la libération des élèves kidnappés

Le président nigérian, Bola Tinubu, a ordonné aux forces de sécurité de ne pas payer de rançon pour la libération de plus de 250 écoliers enlevés par des hommes armés dans l’Etat de Kaduna. Les ravisseurs ont exigé un paiement important pour le retour des élèves enlevés le 7 mars dernier dans leur école du village de Kuriga. Le ministre de l’information, Mohammed Idris, a déclaré que le chef de l’Etat avait expressément demandé que “pas un centime ne soit versé en guise de rançon”.

Interdiction de paiement de rançon et refus des négociations

Une loi a été introduite en 2022 pour interdire le paiement de rançon aux ravisseurs. Malgré les demandes des ravisseurs, les autorités refusent catégoriquement de négocier le paiement demandé pour la libération des écoliers. Les parents des enfants enlevés à Kuriga, comme Muhammad Kabir, soutiennent cette position en soulignant qu’ils n’ont aucune chance de rassembler la somme réclamée.

Libération des victimes sans paiement de rançon

Malgré les enlèvements récurrents d’écoliers et d’étudiants au Nigeria ces dernières années, les autorités locales maintiennent qu’aucune rançon n’est versée pour la libération des victimes. Généralement, les victimes sont libérées peu de temps après des négociations avec les autorités, sans que des paiements ne soient effectués, malgré les démentis des représentants de l’Etat sur cette question.

Inquiétude croissante au Nigeria suite à une vague d’enlèvements

Depuis plusieurs semaines, le Nigeria fait face à une série d’enlèvements massifs perpétrés par des gangs criminels dans différentes régions du pays. Les autorités affirment mettre en place des opérations pour secourir les victimes, mais les familles des enlevés déplorent le manque de communication et de transparence.

Des communautés face à des choix difficiles

Dans certains cas, les familles et les villages touchés par ces enlèvements se retrouvent contraints de réunir des fonds pour payer les rançons demandées par les ravisseurs. Ils expriment leur méfiance envers les autorités locales et estiment ne pas avoir d’autre choix pour assurer la sécurité de leurs proches.

Une situation qui met le gouvernement à l’épreuve

Cette vague d’enlèvements met en lumière les défis sécuritaires auxquels est confronté le gouvernement du Nigeria. Malgré les promesses du gouvernement de lutter contre l’insécurité, les récents événements soulèvent des interrogations sur l’efficacité des mesures prises pour protéger la population.