La junte malienne dissout l'Association des étudiants du Mali : les Nations unies expriment leur inquiétude
2 minutesLa junte malienne dissout l’Association des étudiants du Mali
La junte malienne a pris une décision radicale en annonçant la dissolution de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) accusée de violences et d’affrontements dans le milieu scolaire depuis plusieurs années.
Les Nations unies se disent préoccupées
Mercredi, les Nations unies ont exprimé leur profonde préoccupation face à la dissolution d’organisations de la société civile au Mali. Elles soulignent également les restrictions croissantes aux droits humains et aux libertés fondamentales dans le pays.
Une mesure controversée
La dissolution de l’AEEM par le gouvernement malien est une mesure controversée qui met en lumière le rôle souvent agité des organisations estudiantines dans le pays, notamment en tant que foyers potentiels d’agitation politique.
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme dénonce la dissolution de la CMAS au Mali
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDC) a récemment attiré l’attention sur la dissolution de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’imam Mahmoud Dicko (CMAS) au Mali. Cette décision, annoncée le 6 mars dernier, suscite des préoccupations concernant la protection de l’espace civique et le respect des droits humains dans le pays.
L’imam Mahmoud Dicko, une voix dissidente face aux autorités militaires maliennes
L’imam Mahmoud Dicko, figure religieuse influente au Mali, est connu pour avoir exprimé publiquement ses désaccords avec les autorités militaires en place. Anciennement en soutien des militaires, il est aujourd’hui à l’étranger. Cette prise de position soulève des interrogations sur la situation politique et humanitaire instable qui prévaut au Mali depuis plusieurs années.
Le HCDC appelle les autorités maliennes à respecter les droits humains
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme appelle les autorités maliennes à protéger l’espace civique et à garantir le respect des lois nationales et internationales en matière de droits humains. Dans un contexte marqué par des attaques djihadistes et une crise multidimensionnelle, il est essentiel que le Mali s’engage à respecter ses obligations en matière de droits humains et à assurer la sécurité et le bien-être de sa population.