Trois personnes mises en examen pour homicide lors du bal de l'hiver à Crépol

Trois personnes mises en examen dans l’affaire Thomas à Crépol

Trois des suspects interpellés dans le cadre de l’enquête sur la mort du jeune Thomas, poignardé lors d’une fête de village à Crépol, ont été mis en examen jeudi 14 mars. Onze personnes avaient été arrêtées par des gendarmes après près de quatre mois d’investigations.

Requête du ministère public pour homicide volontaire

Le procureur de Valence a indiqué que le ministère public avait requis la mise en examen des trois personnes pour des chefs criminels d’homicide volontaire et tentatives d’homicides volontaires en bande organisée. Six autres suspects ont été remis en liberté, tandis que deux gardes à vue sont toujours en cours dans le cadre de l’enquête.

Circonstances de la mort encore floues

L’enquête n’a pas encore permis de déterminer les circonstances exactes de la mort de l’adolescent. Aucun des neuf premiers mis en examen ne reconnaissant avoir porté le coup mortel au jeune Thomas, âgé de 16 ans. L’objectif des autorités est de confronter les déclarations de chacun pour établir les responsabilités dans cette affaire tragique survenue en novembre dernier.

Violente altercation lors du bal de l’hiver à Crépol

Une violente altercation a éclaté lors du “bal de l’hiver” à Crépol, rassemblant environ quatre cents personnes dans la salle des fêtes du village.

Affrontements meurtriers entre jeunes de Romans-sur-Isère et participants au bal

La soirée a dégénéré en véritable “rixe”, d’après le procureur de Valence, lorsque des jeunes venus de Romans-sur-Isère, non inscrits à l’événement et jugés “hostiles” par certains témoins, ont provoqué une altercation à l’intérieur de la salle. Les affrontements se sont poursuivis à l’extérieur, causant de nombreux blessés, dont huit graves. Malheureusement, Thomas, capitaine junior de l’équipe de rugby de Romans-Péage, a perdu la vie sur le chemin de l’hôpital.

Enquête en cours sur les propos hostiles rapportés aux autorités

Les jeunes de Romans-sur-Isère ont été accusés d’avoir porté des coups, dont certains au couteau, lors de ces affrontements. Neuf des 104 témoins interrogés par les gendarmes ont fait état de propos hostiles “aux Blancs”. Malgré la mobilisation de l’ultradroite pour dénoncer un potentiel “racisme anti-Blancs”, le parquet n’a pas révélé l’identité des suspects mis en examen. L’enquête se poursuit pour faire la lumière sur cette tragédie.