Gabriel Attal met en garde sur la menace contre la laïcité à l'école: des mesures concrètes nécessaires
2 minutesGabriel Attal tire la sonnette d’alarme sur la menace pesant sur la laïcité à l’école
Dans une interview avec l’Agence France-Presse, Gabriel Attal exprime ses inquiétudes face à une augmentation des signalements pour contestation d’enseignement. Il souligne la nécessité de protéger la laïcité à l’école en mettant en place des mesures concrètes.
Mise en place de cellules d’appui pédagogiques pour soutenir les enseignants
Le premier ministre annonce la création de “cellules d’appui pédagogiques” afin d’assister les professeurs confrontés à des résistances ou des contestations. Ces structures seront là pour fournir un soutien direct aux enseignants et proposer des solutions adaptées à chaque situation.
Le débat autour des groupes de niveau persiste malgré les résistances
Malgré les critiques et les inquiétudes exprimées par certains syndicats, Gabriel Attal reste déterminé à mettre en place des groupes de niveau en français et en mathématiques au collège. Il insiste sur le fait que ces groupes seront la norme, avec la classe entière comme exception strictement encadrée.
Réforme de l’éducation : Opposition des syndicats et des parents d’élèves
Les critiques fusent suite à la réforme de l’éducation proposée par le gouvernement. Les syndicats enseignants et de chefs d’établissements expriment leur opposition, craignant un possible “tri” des élèves et un manque de moyens. Depuis janvier, des mobilisations ont eu lieu pour protester contre ce projet.
Gabriel Attal se défend et assure sur les moyens
Interrogé sur la polémique, Gabriel Attal réfute toute idée de “stigmatisation” des élèves. Il affirme que la principale préoccupation des parents est de savoir si l’organisation de l’école permettra à leurs enfants de progresser. Concernant les moyens, il assure que des ajustements seront faits si nécessaire pour répondre aux besoins des établissements.
Le Premier ministre maintient le cap malgré les critiques
Malgré les réserves exprimées, le Premier ministre reste ferme quant à la réforme de l’éducation. Il nie toute divergence avec la ministre de l’Éducation et affirme que le cap a été clairement fixé par le président de la République. Il multiplie les déplacements et réunions pour promouvoir cette réforme, affirmant qu’il ne reprendra pas en main les sujets de l’éducation. Une visite est prévue dans un collège de Chartres pour discuter notamment des groupes de niveau.