Les États-Unis prêts à interdire TikTok : la Chine dénonce une menace pour la confiance des investisseurs
2 minutesPréoccupation autour de l’interdiction de TikTok aux Etats-Unis
La Chine dénonce une menace pour la confiance des investisseurs
La Chambre des représentants américaine examine un projet de loi visant à interdire l’application TikTok aux États-Unis si les liens avec sa maison mère chinoise, ByteDance, ne sont pas coupés. Cette mesure intervient suite aux craintes selon lesquelles l’application permettrait à la Chine d’espionner et de manipuler ses 170 millions d’utilisateurs américains.
Avant le vote, la Chine a émis des critiques, affirmant que l’interdiction de TikTok “sapera la confiance des investisseurs internationaux” et constituerait une erreur pour les États-Unis, les accusant d’intimidation envers l’application. Pourtant, aucun élément n’a été trouvé par les États-Unis prouvant une menace pour leur sécurité nationale.
Le vote prévu à 10 heures (15 heures à Paris) devrait donner une large majorité pour le projet de loi. Cependant, son devenir reste incertain au Sénat, où des oppositions se font déjà entendre. Si le texte arrive sur le bureau du président Joe Biden, ce dernier a affirmé qu’il le signerait.
La mesure, connue sous le nom de “Protecting Americans from Foreign Adversary Controlled Applications Act”, obligerait ByteDance à vendre TikTok dans un délai de 180 jours, sous peine d’exclusion des boutiques d’applications d’Apple et de Google aux États-Unis.
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L’entreprise TikTok nie tout lien avec le gouvernement chinois et tente de rassurer les autorités américaines en gardant les données des utilisateurs aux Etats-Unis
Soutiens politiques pour contrer le projet de loi
Des politiciens tels que Mike Gallagher et Raja Krishnamoorthi, ainsi que la Maison Blanche, soutiennent que le projet de loi n’a pas pour but d’interdire TikTok, à condition que l’entreprise coupe ses liens avec ByteDance
L’ancien président Donald Trump change d’avis et s’oppose à une interdiction de TikTok, craignant que cela ne renforce Meta, propriétaire d’Instagram et de Facebook, qu’il considère comme un “ennemi du peuple”