Douze anciens membres de Génération Identitaire arrêtés pour recréer une nouvelle association
2 minutesDouze anciens membres de Génération identitaire interpellés
Une opération policière a permis l’arrestation de douze anciens membres du groupe d’ultradroite dissous Génération identitaire, accusés d’avoir illégalement reconstitué une nouvelle association.
Nouvelle association et objectifs similaires
Les individus interpellés sont soupçonnés de s’être regroupés au sein d’une nouvelle association nommée Argos, dont les objectifs seraient proches de ceux du mouvement dissous. Sur son site, l’association Argos affirme défendre “notre civilisation multimillénaire, mutilée par des décennies de délires progressistes, d’amnésie forcée et de soumission aux autres civilisations”.
Enquête ouverte et réactions
Cette opération intervient dans le cadre d’une enquête ouverte pour “participation au maintien ou à la reconstitution d’une organisation” suite à un signalement du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Alors que quatre autres personnes sont toujours recherchées, des sources proches du dossier affirment qu’il y a une persécution politique contre la mouvance identitaire. L’avocat Pierre-Vincent Lambert, qui représente certains des mis en cause, a réagi en dénonçant une multiplication des procédures contre les identitaires.
Des dossiers ramenés devant les tribunaux
M. Lambert dénonce des moyens disproportionnés utilisés pour certaines infractions mineures, provoquant des arrestations et des perquisitions intensives. Des dossiers qui étaient en sommeil depuis des années sont maintenant réexaminés par les tribunaux, suscitant des interrogations sur l’approche des autorités.
Interpellation d’un groupuscule d’extrême droite
Le 9 septembre 2023, douze individus, certains armés, ont été interpellés lors d’un rassemblement non autorisé organisé par un groupe d’extrême droite identitaire à Cherbourg. Ces personnes appartiennent au mouvement Argos, se réclamant de l’héritage de Génération identitaire, dissous en 2021.
Dissolution de Génération identitaire pour incitation à la haine
En se basant sur l’article L2121 du code de la sécurité intérieure, le ministère de l’Intérieur a justifié la dissolution de Génération identitaire en raison de son incitation à la haine et à la discrimination. Le mouvement était accusé de véhiculer des idées discriminatoires envers les étrangers et de promouvoir une vision xénophobe et anti-islam.