Elon Musk provoque OpenAI en rendant Grok de xAI public

Elon Musk met en accès libre le chatbot Grok de xAI

Elon Musk, le célèbre fondateur de xAI, a annoncé récemment que sa start-up allait rendre accessible au public le chatbot Grok, basé sur son programme d’intelligence artificielle (IA) générative. Cette décision intervient dans le cadre de sa lutte contre OpenAI, une société avec laquelle il est en désaccord depuis son départ en 2018.

Une bataille judiciaire contre OpenAI

Elon Musk a récemment porté plainte contre OpenAI, accusant l’entreprise de violer ses statuts en adoptant une logique commerciale contraire à ses principes initiaux. Plus précisément, il reproche à OpenAI de ne pas avoir publié le code de son dernier modèle d’IA, le GPT-4, un outil permettant de générer du contenu en langage courant.

Des tensions persistantes entre les deux parties

Les avocats d’Elon Musk affirment qu’OpenAI a enfreint le contrat initial en refusant de rendre public le code du GPT-4. De son côté, OpenAI estime que les actions d’Elon Musk reflètent surtout sa rancœur après son départ de l’entreprise. Cette affaire met en lumière les divergences entre les visions de l’open source et du modèle commercial dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Le différend entre OpenAI et Elon Musk

L’entreprise OpenAI a récemment accusé Elon Musk de vouloir s’approprier le succès technologique dont elle a fait preuve jusqu’à présent. Selon un document judiciaire, Musk serait motivé par ses propres intérêts commerciaux plutôt que par une réelle volonté d’œuvrer pour l’humanité.

La création de xAI par Elon Musk

Elon Musk a récemment lancé xAI, une start-up spécialisée dans l’intelligence artificielle. Cette initiative a été officialisée après le recrutement d’informaticiens ayant travaillé chez OpenAI, Google, Microsoft ou Tesla. xAI a notamment présenté son chatbot Grok en novembre 2023, conçu pour fournir des réponses humoristiques.

L’accent sur l’accès libre au code

En parallèle, d’autres acteurs majeurs de l’intelligence artificielle générative ont mis l’accent sur l’accessibilité de leur code de programmation. C’est le cas de Meta avec son modèle Llama 2, de Google avec Gemma, ou encore de la start-up française Mistral AI.