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Des dégradations violentes devant la maison d'un sénateur macroniste: enquête ouverte

Des dégradations violentes devant la maison d'un sénateur macroniste: enquête ouverte

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Des dégradations devant la maison du sénateur macroniste François Patriat

Une enquête ouverte pour dégradations volontaires en réunion et délits relatifs à la gestion des déchets

Une enquête a été ouverte suite au dépôt de fumier et de cadavres d’animaux devant la maison du sénateur macroniste François Patriat à Créancey (Côte-d’Or). Selon le procureur de la République de Dijon, des dégradations volontaires en réunion et des délits relatifs à la gestion des déchets sont suspectés. La gendarmerie est chargée de mener l’enquête.

Le sénateur porte plainte

Le sénateur François Patriat a déposé plainte après avoir découvert du fumier, de la laine et des dépouilles d’animaux pendues à sa grille. Il a qualifié cet acte de “dégradation violente, ignoble et ordurière”. Des graffitis, dont un disant “Cette fois, passe le message à Macron !”, ont également été retrouvés sur les lieux. L’épouse du sénateur se trouvait à la maison au moment des faits mais n’a rien entendu.

Soutien du président du Sénat

Le président du Sénat Gérard Larcher a exprimé son soutien au sénateur François Patriat. Le procureur de la République de Dijon a confirmé la présence de déchets devant le domicile du sénateur, notamment des banderoles et des carcasses d’animaux exposées. L’enquête suit son cours pour déterminer les responsables de ces actes de vandalisme.

Durcissement des sanctions pour protéger les députés

Les députés ont adopté en première lecture, mercredi 7 février, un texte visant à mieux les protéger des insultes, menaces, dégradations et agressions physiques. Ce texte durcit les sanctions pénales prévues contre les auteurs de tels actes.

Une proposition de loi saluée par l’Assemblée nationale

Cette proposition de loi, issue du Sénat, a été adoptée par l’Assemblée nationale à une large majorité. Selon la rapporteuse du texte, Violette Spillebout (Renaissance), c’est “le refus du fatalisme, de la banalisation et de l’impunité”, ainsi qu’un “message de reconnaissance envers les maires et les élus locaux”.

Vers une version commune entre les deux chambres

Après les retouches effectuées par l’Assemblée nationale, les deux chambres devront désormais s’entendre sur une version commune de la loi. Cela marque une avancée significative dans la protection des députés et élus locaux face aux violences et agressions dont ils peuvent être victimes.