Actes de vandalisme islamiste dans un cimetière de Dordogne: enquête ouverte
2 minutesDes tags islamistes dans un cimetière de Dordogne
Selon la presse locale, plusieurs lieux de la région ont été victimes de graffitis à caractère islamiste depuis décembre, incluant des calvaires, un abribus, ou encore une chapelle.
Ouverture d’une enquête pour dégradations aggravées
Le parquet de Périgueux a lancé une enquête pour “dégradations aggravées” après la découverte d’inscriptions faisant référence à l’islam sur une cinquantaine de sépultures dans le cimetière de Clermont-d’Excideuil (Dordogne). Des messages tels que “Kafir” ou “Isa brisera la croix” ont été retrouvés, confirmant une information de France Bleu Périgord.
Des dégâts étendus dans la région
Des calvaires, une chapelle, la porte de l’église et le monument aux morts ont été également tagués. Des inscriptions similaires avaient déjà été constatées sur des calvaires ces dernières semaines, suscitant une forte émotion. Le directeur de l’association SOS Calvaires parle d’un acte qui va au-delà de la dimension religieuse, touchant des symboles forts comme le monument aux morts et le cimetière.
Poursuite des investigations dans l’affaire du vandalisme au cimetière de Clermont-d’Excideuil
Le procureur de la République, Jacques-Edouard Andrault, a annoncé que les investigations se poursuivaient activement pour identifier les auteurs des faits qui ont récemment touché le cimetière de Clermont-d’Excideuil, en Dordogne. Aucune piste n’a pour l’instant été évoquée.
Multiples actes de vandalisme dans la région depuis décembre
La préfecture de Dordogne a condamné fermement le nouvel acte de vandalisme commis au cimetière de Clermont-d’Excideuil et a confié l’enquête à la gendarmerie locale. Selon le journal Sud Ouest, plusieurs lieux de la région ont été dégradés depuis décembre, notamment des calvaires, un abribus et la chapelle Notre-Dame de Partout, à Saint-Mesmin.
Des suspicions sur les intentions des auteurs du vandalisme
Suite à ces actes de vandalisme, une habitante a déclaré au journal Sud Ouest qu’il était peu probable que des musulmans soient impliqués. Elle estime que les auteurs cherchent à susciter la haine envers l’islam en se faisant passer pour tels, dans le but de provoquer des réactions hostiles.