Présidentielle au Sénégal : le Conseil constitutionnel fixe la date du scrutin malgré la détention d'un candidat principal
2 minutesPrésidentielle au Sénégal : le Conseil constitutionnel fixe la date du scrutin
Après des jours de confusion sur la date du scrutin présidentiel, le Conseil constitutionnel au Sénégal a finalement fixé le premier tour de l’élection au dimanche 24 mars. Malgré des propositions initiales de la veille pour le 31 mars, la juridiction s’est alignée sur le décret du président Macky Sall.
Tous les candidats prêts, sauf un en détention
Dix-neuf personnalités sont en lice pour briguer les suffrages des électeurs sénégalais. Cependant, l’un des principaux candidats, Bassirou Diomaye Faye, reste en détention. La campagne officielle s’ouvre samedi, laissant treize jours aux candidats pour convaincre les électeurs.
Campagne électorale en perspective malgré les obstacles
Malgré des insatisfactions et des incertitudes, les candidats se préparent pour la campagne électorale. Avec une situation politique exceptionnelle, le Conseil constitutionnel a dû s’adapter pour sauver l’élection présidentielle. Les candidats se lancent dans la préparation des caravanes et des arguments pour tenter de remporter les suffrages des électeurs sénégalais.
Les candidats s’adaptent à la nouvelle date d’élection
Après avoir initialement tenté de repousser la date de l’élection présidentielle au 31 mars, certains candidats ont décidé de se conformer à la décision du Conseil constitutionnel fixant le scrutin au 2 avril. Habib Sy, Déthié Fall et Anta Babacar Ngom ont ainsi adapté leurs stratégies de campagne pour faire face à cette nouvelle échéance.
La situation particulière du Parti africain sénégalais pour le travail, l’éthique et la fraternité
Le Parti africain sénégalais pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), principal adversaire du pouvoir, se retrouve dans une situation délicate. Ses deux principales figures, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, sont actuellement en détention. Sonko a été emprisonné en juillet, tandis que Faye est en attente de jugement depuis avril.
Les attentes concernant la loi d’amnistie générale
Les avocats de Sonko et Faye comptent sur une loi d’amnistie générale votée en mars pour obtenir leur libération. Cette loi concerne les délits ou crimes liés à des manifestations ou avec des motivations politiques commis entre février 2021 et février 2024. Ils espèrent que la promulgation de la loi permettra la libération des deux candidats avant le début de la campagne électorale.