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Affaire des faux espions de Renault : peines de prison pour les accusés

Affaire des faux espions de Renault : peines de prison pour les accusés

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Condamnation de Dominique Gevrey à trois ans de prison

Dominique Gevrey, principal prévenu de l’affaire des “faux espions” de Renault, a été condamné à trois ans de prison, dont un an ferme par le tribunal correctionnel de Paris.

Verdict pour les complices

Les complices de Gevrey, Marc Tixador et Michel Luc, ont également écopé de peines, allant de dix-huit mois de prison avec sursis à six mois de prison avec sursis, assorties d’amendes.

Résumé de l’affaire

L’affaire avait débuté en 2010 par une lettre anonyme dénonçant des pots-de-vin versés à des salariés de Renault. Gevrey, un ancien officier de la DPSD, a été reconnu coupable d’escroquerie et de tentative d’escroquerie pour avoir donné de fausses informations.

Renault victime d’une fausse affaire d’espionnage

Le constructeur automobile français Renault, dirigé par Carlos Ghosn, a été victime d’une affaire d’espionnage montée de toutes pièces. En effet, une enquête interne a été ouverte suite à des accusations de pots-de-vin touchés par trois cadres de l’entreprise sur des comptes en Suisse ou au Liechtenstein.

Cadres innocents et carrières brisées

Les trois cadres de Renault, jusqu’alors considérés comme des salariés exemplaires, ont été licenciés en janvier 2011 suite à ces fausses accusations. Le parquet a relevé que la DCRI, ancêtre de la DGSI, a été écartée de l’enquête interne. Ce n’est qu’après la médiatisation du licenciement des cadres que la DCRI et le gouvernement ont été alertés.

Enquête rapide de la DCRI

En moins d’un mois, la DCRI a démontré qu’aucun des cadres licenciés n’avait de comptes bancaires à l’étranger. L’affaire d’espionnage industriel s’est révélée être une supercherie. Seul l’un des salariés a accepté de réintégrer l’entreprise après cette révélation.