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Février 2024 : un mois historiquement chaud marqué par le réchauffement climatique

Février 2024 : un mois historiquement chaud marqué par le réchauffement climatique

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Février 2024 : le 9ᵉ mois le plus chaud de l’Histoire

Le mois de février 2024 s’inscrit dans une série de neuf records mensuels successifs en termes de chaleur, selon Copernicus. Les chiffres sont sans appel : avec une température moyenne de 13,54 °C, le mois passé a battu tous les records avec une hausse de 1,77 °C par rapport à la moyenne sur la période 1850-1900.

Un hiver météorologique record dans l’hémisphère Nord

L’hiver météorologique dans l’hémisphère Nord, allant de décembre à février, a été le plus chaud jamais enregistré. Cette chaleur exceptionnelle est attribuée aux émissions de gaz à effet de serre et au phénomène climatique El Niño. Les températures élevées ont été constatées partout dans le monde, mais l’Europe a été particulièrement touchée avec des températures 3,30 °C au-dessus des normales établies entre 1991 et 2020.

Des océans toujours plus chauds

En parallèle, les océans ont également battu un record de chaleur en février 2024, avec une température moyenne de la surface des mers atteignant 21,06 °C. Cette tendance à la hausse des températures est alarmante et souligne l’urgence d’agir contre le réchauffement climatique pour limiter les impacts dévastateurs sur notre planète.

Menace du réchauffement climatique sur la vie marine

Le réchauffement climatique constitue une menace directe pour la vie marine, affectant la capacité des océans à absorber les émissions de gaz à effet de serre. En effet, ces mers agissent comme des puits de carbone, absorbant jusqu’à 90% de l’excès d’énergie provenant de l’activité humaine.

Prévisions climatiques pour les mois à venir

L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a signalé une hausse des températures en raison de l’effet du phénomène El Niño, qui a atteint son pic en décembre et devrait se poursuivre jusqu’en mai. Il est également envisagé que La Niña, entraînant des températures plus basses à l’échelle mondiale, se développe plus tard dans l’année.

Nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre

Malgré ces fluctuations climatiques naturelles, le réchauffement global reste une tendance à long terme due à l’accumulation de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, principalement liée à l’utilisation d’énergies fossiles. Il est impératif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 43% d’ici 2030 par rapport à 2019 pour respecter l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C, tel que fixé par l’accord de Paris.