Grève des enseignants en Seine-Saint-Denis : un plan d'urgence réclamé devant le ministère de l'éducation
2 minutesLes enseignants de la Seine-Saint-Denis réclament un plan d’urgence devant le ministère de l’éducation
L’intersyndicale départementale FSU, CGT, SUD, CNT et FO demande la création de 5 000 postes d’enseignants et 3 000 emplois de la vie scolaire pour répondre à un besoin urgent.
Mobilisation en cours avec des revendications claires
Les enseignants se mobilisent depuis le 26 février pour demander des seuils à 20 élèves par classe, la rénovation des établissements et s’opposent à la réforme du “choc des savoirs”. Ils dénoncent une inégalité potentielle entre les élèves.
Opérations de sensibilisation en cours
Des opérations “école déserte” et une exposition photo des établissements en mauvais état ont été organisées par les enseignants, les élèves et les parents pour faire entendre leurs revendications devant le siège de la région Ile-de-France.
Députés et parents d’élèves dénoncent la dégradation des conditions d’enseignement en Seine-Saint-Denis
Dans un courrier adressé à la ministre de l’éducation nationale, Nicole Belloubet, les députés de la Seine-Saint-Denis expriment leur inquiétude quant à la détérioration des conditions d’enseignement dans le département. Ils soulignent également la sous-dotation chronique par rapport aux départements voisins.
La ministre de l’éducation nationale répond aux critiques
En réponse aux préoccupations soulevées, la ministre Nicole Belloubet affirme que des dispositifs spécifiques sont mis en place pour répondre aux besoins particuliers du département. Elle mentionne également que les personnels ont été reçus par la direction académique pour discuter des problèmes rencontrés.
Le président du département de la Seine-Saint-Denis propose une intégration à l’académie de Paris
Dans une interview accordée à Libération, le président du département, Stéphane Troussel, plaide en faveur de l’intégration de la Seine-Saint-Denis à l’académie de Paris plutôt qu’à celle de Créteil. Cette proposition permettrait une mutualisation des moyens et une meilleure attractivité pour les enseignants, tout en renforçant le symbolisme de l’éducation dans le département.