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Tchad : L'armée française confirme sa présence malgré les tensions politiques

Tchad : L'armée française confirme sa présence malgré les tensions politiques

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L’armée française confirme sa présence au Tchad

Jean-Marie Bockel, envoyé spécial d’Emmanuel Macron en Afrique, a annoncé jeudi 7 mars à N’Djamena que l’armée française restera au Tchad. Il a souligné l’importance de s’adapter aux enjeux militaires et sécuritaires de la région.

Admiration de la France pour le président et chef de la junte au pouvoir

Lors de sa déclaration devant la presse présidentielle, Jean-Marie Bockel a exprimé l’admiration de la France pour le président et chef de la junte au pouvoir, le général Mahamat Idriss Déby Itno, pour son processus de transition. Il a également affirmé que la France restera présente au Tchad malgré une volonté de réduction de ses troupes.

Travail en collaboration avec N’Djamena pour adapter le dispositif militaire français

Suite à la demande du président Macron, Jean-Marie Bockel a souligné qu’il travaillerait en collaboration avec N’Djamena pour adapter et faire évoluer le dispositif militaire français au Tchad en fonction des enjeux de la région. Il a ainsi confirmé que la présence de l’armée française au Tchad se poursuivrait dans un contexte de changements politiques et sécuritaires dans la région.

Réaction de Bockel après un entretien avec le général Déby

Le général Déby, à la tête d’une junte au Tchad

Le général Déby a été proclamé président de transition à la suite du décès de son père, Idriss Déby Itno, qui dirigeait le Tchad depuis trente ans. Cette déclaration survient à deux mois d’une élection présidentielle où le candidat Déby est favori, en l’absence de rivaux sérieux dans une opposition réprimée.

Tensions politiques au Tchad

Huit jours après la mort de Yaya Dillo Djérou, principal rival politique du candidat Déby, des accusations fusent. Son parti affirme qu’il a été “exécuté” par les militaires, photos à l’appui, et que le reste de l’opposition l’a “assassiné” pour l’écarter de la course à la présidence. Le pouvoir nie ces accusations et accuse Yaya Dillo d’avoir mené une attaque contre les services de renseignements.

Répression de l’opposition au Tchad

Selon Human Rights Watch et d’autres ONG internationales, la mort violente de Yaya Dillo met en lumière les dangers auxquels les politiciens de l’opposition au Tchad sont confrontés. La répression de toute opposition ou dissidence est régulièrement dénoncée dans le pays.