Scandale au Pérou : la démission du Premier Ministre Alberto Otarola pour trafic d'influence
3 minutesPérou : Démission du Premier Ministre Alberto Otarola pour soupçons de trafic d’influence
Nouveau scandale au Pérou alors que le Premier Ministre Alberto Otarola a annoncé sa démission suite à des enregistrements audio compromettants diffusés dans les médias
Révélation de conversations douteuses entre Otarola et une femme ayant obtenu des contrats gouvernementaux
Des enregistrements audio révélés par la chaîne Panamericana Television ont mis en lumière des conversations entre Alberto Otarola et une certaine Yazire Pinedo, une jeune femme ayant obtenu deux contrats gouvernementaux pour un montant total de 13 000 euros. Dans ces enregistrements, on peut entendre des propos amoureux et des allusions à des avantages obtenus grâce à cette relation
Otarola annonce sa démission lors d’une conférence de presse
Faisant face à ces accusations de trafic d’influence, Alberto Otarola a annoncé sa démission lors d’une conférence de presse, affirmant avoir pris cette décision pour rassurer la présidente et remanier le cabinet. Cette affaire vient une fois de plus secouer la scène politique péruvienne et suscite de vives réactions dans le pays.
Scandale politique au Pérou : M. Otarola nie toute violation du droit du travail
Le politicien péruvien M. Otarola a récemment été accusé de trafic d’influence suite à la divulgation d’enregistrements compromettants par ses adversaires politiques. Malgré ces allégations, il a nié toute violation du droit du travail ou tout acte répréhensible.
Lors d’une conférence de presse, M. Otarola a déclaré qu’il se soumettrait à toutes les enquêtes et a contesté la manière dont les enregistrements ont été montés et présentés au public. Il a affirmé qu’il continuera à servir le pays, comme il l’a fait tout au long de sa vie professionnelle.
Enquête ouverte pour trafic d’influence
Suite à la révélation de ces enregistrements compromettants, le bureau du procureur a annoncé l’ouverture d’une enquête pour trafic d’influence. Les partis d’opposition ont unanimement réclamé la démission de M. Otarola, qui est en poste depuis décembre 2022.
M. Otarola, âgé de 57 ans, marié et père de cinq enfants, a tenu à rappeler qu’il n’avait rien fait d’illégal. Les conversations divulguées remontent à 2021, avant même qu’il ne soit ministre, et il a admis avoir eu une brève “relation peut-être sentimentale” avec l’une des personnes impliquées.
Un mandat controversé dans un contexte d’instabilité gouvernementale
Ce scandale survient dans un contexte de forte instabilité gouvernementale au Pérou. Aucun “président du conseil des ministres” n’avait jusque-là connu un mandat aussi long que celui de M. Otarola, qui est en poste depuis décembre 2022. La controverse autour de ces enregistrements compromettants soulève des interrogations sur l’intégrité et la transparence de la classe politique péruvienne.