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Mise en examen de l'ex-mari et de sa nouvelle épouse dans l'affaire du suicide de l'influenceuse MavaChou: des avancées dans l'enquête révélées

Mise en examen de l'ex-mari et de sa nouvelle épouse dans l'affaire du suicide de l'influenceuse MavaChou: des avancées dans l'enquête révélées

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Mise en examen de l’ex-mari et de sa nouvelle épouse dans l’affaire du suicide de l’influenceuse MavaChou

Adrien Czajczynski, l’ex-mari de Maëva Frossard, connue sous le nom de MavaChou sur les réseaux sociaux, a été mis en examen pour harcèlement dans le cadre de l’enquête sur les circonstances de son suicide. Sa nouvelle épouse, Laura Czajczynski, a également été mise en examen le 27 février dernier, dans le cadre de l’information judiciaire ouverte contre X pour “harcèlement ayant poussé au suicide”.

Des indices graves et concordants de harcèlement

Les mises en examen d’Adrien et de son épouse suggèrent l’existence d’indices sérieux et convergents de harcèlement ayant conduit au décès de Maëva, a déclaré l’avocat de la famille de la défunte. Selon lui, ces avancées dans l’instruction sont saluées et permettent d’exercer enfin les droits de la défense.

Réaction des avocats des mis en examen

L’avocat de Laura Czajczynski a tenu à souligner que sa cliente nie toute faute et se réjouit de pouvoir enfin accéder au dossier pour exercer ses droits de défense. Les avocats des mis en examen restent mobilisés dans le cadre de cette affaire sensible où le harcèlement est au cœur des investigations.

Une tragédie mettant en lumière le cyber-harcèlement

Une affaire médiatisée

Agée de 32 ans, Maëva Frossard était une mère de famille qui avait acquis une certaine notoriété sur les réseaux sociaux, avec 151 000 abonnés sur YouTube et 80 000 sur Instagram. Elle partageait sa vie en vidéo depuis plusieurs années, attirant ainsi une importante communauté en ligne.

Des plaintes sans réponse

Avant son tragique suicide, Maëva Frossard avait déposé cinq plaintes, notamment pour harcèlement moral et provocation au suicide, contre son ex-mari et des personnes non identifiées. Malheureusement, ces plaintes n’avaient pas abouti, laissant la jeune femme sans réponse face à la détresse psychologique qu’elle vivait.

Un appel à l’action

Selon l’avocat de la famille, Stéphane Giuranna, le cyber-harcèlement subi par Maëva Frossard n’était malheureusement pas un cas isolé. Il appelle ainsi à une prise de conscience de la part des législateurs et des juges pour sévir davantage contre ce fléau. Ces comportements en ligne irresponsables peuvent avoir des conséquences tragiques, et il est urgent d’agir pour protéger les victimes de telles violences numériques.